Les partisans soviétiques sont le principal mouvement de résistance contre les forces d'occupation de l'Axe en Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce mouvement était coordonné et contrôlé par le gouvernement de l'Union soviétique au moyen de commissaires politiques, sur le modèle de l'Armée rouge. Il mena une guerre de guérilla et ses objectifs étaient militaires. Minoritaires, d'autres groupes d'obédience non gouvernementale ont existé : partisans juifs, partisans ukrainiens, et d'autres. L'objectif premier de la guerre de guérilla était de désorganiser les arrières du front allemand, notamment les communications routières et ferroviaires. vignette|alt=Affiche noire, blanche et rouge, montrant un saboteur.|« Acclamons les partisans héroïques qui ont détruit les arrières fascistes ». De 1940 à 1944, l'Allemagne hitlérienne domine le continent européen. Hitler veut modeler autour du grand Reich germanique (Grossdeutschland) une Europe inféodée, lui cédant ses richesses humaines et économiques (voir Generalplan Ost). Mais la nazification de l'Europe se heurte dans tous les pays satellites ou occupés à des actes de résistance qui s'amplifient avec le recul des armées allemandes et l'amélioration de l'organisation des réseaux de résistants. Le programme de la guerre de partisans en URSS a été formulé par le Congrès des Commissaires du Peuple soviétique et les directives du Parti communiste de l'Union soviétique émises le et dans les documents suivants puis réitérés par Joseph Staline dans son discours radiodiffusé du suivant. Les détachements de partisans et les groupes de diversion devaient s'attaquer aux routes et télécommunications, tuer le personnel allemand ou travaillant pour l'occupant, et détruire les ressources disponibles. Adolf Hitler, en se référant à ce discours le , souligna qu'une guerre de partisans sur les arrières de la Wehrmacht lui donnait une raison de détruire sans hésitation tout ce qui s'opposerait aux Allemands.