Résumé
vignette|upright=1.5|Fonctionnement d'un vote à second tour instantané Le vote à second tour instantané, aussi appelé vote alternatif, est un système électoral par classement utilisé pour choisir un gagnant. Il est notamment utilisé en Australie, à Nauru, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et jusqu'en 2014 aux Fidji pour l'élection des membres du parlement, ainsi qu'en Irlande, en Inde et au Sri-Lanka pour l'élection du président. Ce système est notamment utilisé lors de référendums pour départager plusieurs options, par exemple en 2015 en Nouvelle Zélande ou encore en 2018 à Guernesey. En , son adoption a été rejetée par référendum au Royaume-Uni. Le vote à second tour instantané s'applique à une circonscription uninominale où un seul candidat ressort vainqueur. Dans le cas d'un parlement où plusieurs sièges sont à pourvoir, le territoire concerné est donc divisé en plusieurs circonscriptions. Les électeurs classent tout ou partie des candidats par ordre de préférences. Est alors élu le candidat qui recueille la majorité absolue des premières préférences. À défaut, le candidat arrivé en dernier est éliminé, et les secondes préférences de ses électeurs sont répartis aux autres candidats. L'opération est répétée jusqu'à ce qu'un candidat obtienne de manière cumulée la majorité absolue. Ce mode de scrutin permet ainsi l'élection d'un candidat en simulant plusieurs tours de scrutin, tout en ne requérant qu'un seul passage des électeurs aux urnes. vignette|redresse|Exemple de bulletin de vote utilisé en Australie. Le vote alternatif a été inventé en 1871 par l'architecte américain William Robert Ware, bien qu'en fait ce ne soit qu'un cas particulier du scrutin à vote unique transférable, lequel a été indépendamment développé dans les années 1850. Par contre, les seuls transferts de votes, dans le cas du vote alternatif, proviennent de partisans de candidats qui ont déjà été éliminés. Chaque électeur classe sous forme de liste les candidats par ordre de préférence.
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Concepts associés (60)
Droop quota
The Droop quota is the quota most commonly used in elections held under the single transferable vote (STV) system. It is also sometimes used in elections held under the largest remainder method of party-list proportional representation (list PR). Any candidate that receives quota is declared elected. Under some STV systems, especially those of the full-preferential voting variant, often all the winners receive the quota, but in others, of the optional-preferential voting or semi-optional preferential voting variants, if is common for as many as three winners in a district to be elected with less than quota.
Méthode de Coombs
La méthode de Coombs ou vote exhaustif est un système de vote par classement inventé par Clyde Coombs vers 1954. Il ressemble au vote alternatif et n'en diffère que par son système d'élimination. Chaque votant classe tous les candidats par ordre de préférence. On compte les voix des candidats premiers de liste. Si un candidat obtient la majorité absolue des voix, il est élu. Sinon, on supprime le candidat qui apparait le plus souvent en dernier de liste et on barre son nom dans tous les bulletins des électeurs, modifiant ainsi le rang des candidats placés après le candidat éliminé.
One man, one vote
"One man, one vote", or "one person, one vote", expresses the principle of equal representation in voting. This slogan is used by advocates of democracy and political equality, especially with regard to electoral reforms like universal suffrage and proportional representation. The violation of equal representation in the various systems of proportional representation can be measured with the Loosemore–Hanby index, the Gallagher index, or the amount of wasted vote.
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