Le lemnien est une langue du non indo-européenne parlée sur l'île de Lemnos, située dans le nord-ouest de la mer Égée. Certains la rattachent à la famille hypothétique des langues tyrséniennes.
L'existence de la langue de Lemnos est principalement attestée par une inscription de trente-trois mots trouvée sur une stèle funéraire dite stèle de Lemnos, découverte en 1885 près de Caminia. Toutefois, des fragments d'inscriptions sur poterie locale retrouvés en 1928 montrent que la langue était parlée et écrite par la communauté vivant sur l'île.
Lors des campagnes de fouilles du théâtre hellénistique d'Efestia en 2005/2006, un bloc portant une inscription archaïque a été signalée. Elle est rédigée en quatre mots sur deux lignes dans le même alphabet que celui de la Stèle de Lemnos.
La langue de Lemnos est reconnue par les linguistes comme étant étroitement liée à la langue étrusque, avec par exemple deux lettres différentes pour noter le phonème sifflant comme en étrusque et à la différence du grec. Une autre similitude phonologique remarquée par les linguistes est l'unicité de notation de la voyelle d'arrière des mots, O en lemnien, dépourvu de notation pour U, et U en étrusque, qui ignore la lettre O dans son alphabet.
Après la conquête de l'île par les Athéniens vers 510 av. J.-C., la langue de Lemnos a été remplacée par le grec attique.
Les inscriptions sont dans un alphabet similaire à celui de la langue étrusque. Les inscriptions phrygiennes les plus anciennes sont toutes issues des scripts d'Eubée (alphabets grecs archaïques).
La corrélation entre la langue de Lemnos avec celle des Étrusques et celle parlée en Rhétie a amené la proposition d'une famille commune. Des relations étroites dans le lexique et la grammaire contribuent à cette hypothèse récente (proposée en 1998).
On trouve par exemple deux cas uniques de datif dans l'étrusque et la langue de Lemnos de type I *- SI et de type II *- ale, existant à la fois sur la stèle de Lemnos (Hulaie-Si « pour Hulaie », Φukiasi-ale « pour le phocéen ») et dans des inscriptions écrites en étrusque (Aule-si « Pour Aule » sur le cippe de Pérouse ainsi que l'inscription mi mulu Laris-ale Velχaina-si « J'ai été béni pour Laris Velchaina »).
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thumb|upright=2|Zone approximative de répartition des langues tyrséniennes dans l'Antiquité. Les langues tyrséniennes ou tyrrhéniennes sont une famille de langues hypothétique, proposée en 1998 par le linguiste Helmut Rix. Elles rassembleraient au moins trois langues éteintes dans l'Antiquité et considérées jusque-là comme des isolats : l'étrusque en Italie centrale, notamment en Toscane, Latium, Ombrie, l’est et une partie du sud de la Corse.
The Paleo-European languages, or Old European languages, are the mostly unknown languages that were spoken in Europe prior to the spread of the Indo-European and Uralic families caused by the Bronze Age invasion from the Eurasian steppe of pastoralists whose descendant languages dominate the continent today. Today, the vast majority of European populations speak Indo-European languages, but until the Bronze Age, it was the opposite, with Paleo-European languages of non-Indo-European affiliation dominating the linguistic landscape of Europe.
vignette|Il s'agit d'une photographie de la plus ancienne inscription étéocrète trouvé à Praisos en Crète. Il est en alphabet crétois archaïque, c'est un écrit boustrophédon, datant de la fin du VIIe ou du début du VIe siècle av J-C. C'est Frederico Halbherr qui l'a découverte en 1884. L’étéocrétois est une langue pré-hellénique, qui était parlée dans l'est de la Crète au premier millénaire av. J.-C. Elle est connue par quelques inscriptions écrites avec l'alphabet grec, mais qui clairement ne sont pas du grec.