Le call ou l'option d'achat est une option d'achat sur un instrument financier.
C'est un contrat qui permet à son souscripteur d'acquérir l'instrument concerné, appelé alors sous-jacent, à un prix fixé à l'avance (prix d'exercice, aussi appelé strike) et à une date déterminée appelée date de maturité du call.
On parle de « call européen » si le souscripteur peut exercer son droit uniquement à la date de maturité et de « call américain » s'il peut l'exercer à tout moment avant la date de maturité inclusivement. Le call bermudéen, entre l'européen et l'américain, peut s'exercer à plusieurs dates prédéfinies entre la date d'émission et la maturité de l'option.
Les documents officiels francophones ont adopté la dénomination option d'achat. Son opposé est l'option de vente ou put. Leur utilisation massive par les dirigeants de sociétés au cours de la bulle spéculative des années 1990 a été dénoncée pendant la polémique des années 2000 sur les stock-options.
Le , le trader A achète au trader B l'option d'acheter 100 actions de l'entreprise XYZ S.A. au prix de et à la date du suivant. Au moment de la transaction, l'action s'échange au prix de , et le trader A paie, pour ses 100 calls, une prime de chacun.
Le ,
si l'action s'échange à , A exerce ses calls européens : B lui vend 100 actions de XYZ S.A. à et touche * 100 = . A, s'il revend immédiatement ses actions dans le marché, reçoit * 100 = . Comme il avait déboursé par call le , son profit est de ( - - ) * 100 = . B, s'il doit acheter les actions à pour pouvoir honorer sa part du contrat, perd : ( + - ) * 100 = - ;
si l'action s'échange à , A n'exerce pas ses options : il n'a pas intérêt à payer une action qu'il peut acheter à sur le marché. Sa perte est de * 100 = , c'est-à-dire la prime qu'il a déboursé le . Symétriquement, B gagne .
Le premier but de ces options d'achat est de se protéger contre la hausse du prix du sous-jacent. Par exemple, pour une compagnie aérienne, acheter un call dont le sous-jacent est le kérosène le prémunit contre une hausse au-dessus du prix d'exercice, comme le montre l'exemple chiffré ci-dessus, et ainsi de se garantir un prix d'approvisionnement maximum.