Philosophie antiquevignette|Buste en marbre d'origine romaine () représentant Socrate, copie d'un bronze perdu (de Lysippe ?). vignette|Copie d'un buste représentant Platon, de la fin du . Musées du Vatican. Le terme de philosophie antique désigne en général la philosophie qui naît au , et qui se développe avec Socrate et Platon, ainsi que la philosophie hellénistique, et ses successeurs dans l'Empire romain. Il s'applique ainsi à une philosophie dite « occidentale », qui correspond grosso modo à l'Antiquité gréco-romaine — les sagesses ou philosophies d'autres civilisations (Chine, Inde, etc.
Problem of other mindsThe problem of other minds is a philosophical problem traditionally stated as the following epistemological question: Given that I can only observe the behavior of others, how can I know that others have minds? The problem is that knowledge of other minds is always indirect. The problem of other minds does not negatively impact social interactions due to people having a "theory of mind" - the ability to spontaneously infer the mental states of others - supported by innate mirror neurons, a theory of mind mechanism, or a tacit theory.
Sophistevignette|Démocrite (au centre) et Protagoras (à droite) (par Salvator Rosa). Protagoras est l'un des plus éminents sophistes reconnus par la tradition antique. Un sophiste (du grec ancien , « spécialiste du savoir ») est à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, considéré par sa culture et sa maîtrise du discours comme un personnage éminent dès le (en particulier dans le contexte de la démocratie athénienne), et type d'homme contre lequel la philosophie va en partie se développer.
PostmodernismePostmodernisme a pris deux significations antagonistes: Il a désigné d'abord en littérature, puis avec Jean-François Lyotard en philosophie, l'ultra-modernité conduisant au mouvement de la . Parmi les différents auteurs ayant utilisé cette notion en ce sens, le critique littéraire Federico de Onís opposait en 1934 précisément la littérature postmoderne à l'ultra-modernisme. Il désigne un mouvement artistique de réaction à la modernité en architecture, théorisé par le critique d'art Charles Jencks, qui engage une rupture ironique avec les conventions anhistoriquesVoyez: L'a-historicisme du Bauhaus et ses conséquences", par Bruno Zevi.
HédonismeL’hédonisme (du grec ancien : / hēdonḗ, « plaisir » et du suffixe / -ismós) est une doctrine philosophique attribuée à Aristippe de Cyrène selon laquelle la recherche de plaisirs et l'évitement de souffrances constituent le but de l'existence humaine. L'hédonisme se différencie de l'eudémonisme, théorisé notamment par les Épicuriens et les Stoïciens, qui considèrent cette fois-ci la recherche du bonheur, plutôt que de plaisirs, comme but de la vie humaine.
RêveLe rêve est une « disposition de l'esprit généralement nocturne, survenant au cours du sommeil, et qui procure à l'individu éveillé des souvenirs nommés eux aussi rêves ». Au cours de l'histoire et des civilisations, le rêve a été un moyen de s'affranchir du temps et de l'espace ordinaires, pour accéder au surnaturel, aux ancêtres, au divin, ou encore comme un moyen de guérison, de connaissance et de révélation. L'approche rationnelle et scientifique en fait un processus ancré dans le corps et lié à l'activité cérébrale au cours du sommeil.
Agnosticismevignette|248x248px|Deux balances de la croyance représentées par deux droites perpendiculaires. Une du théisme à l'athéisme, et une du gnosticisme à l'agnosticisme. L'agnosticisme () est une attitude philosophique consistant à aborder de façon sceptique les questions de métaphysiques ou de religion et à affirmer que l'esprit humain ne peut pas accéder à l'absolu. L'agnosticisme repose sur une position sceptique selon laquelle tout ce qui n'est pas expérimental est inconnaissable.
CertitudeLa certitude est l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose. L'emploi du concept de « certitude » a, depuis l'Antiquité, été l'objet de multiples mises en garde philosophiques en la désignant souvent comme un idéal. Platon, dans La République, s'interroge sur une certaine illusion du savoir : une certitude immédiate (ou opinion) que l'on devrait distinguer de la vérité, en cela qu'elle puisse en avoir les apparences externes sans l'être tout à fait.
NoumèneLe noumène désigne : la réalité tangible la virtualité intelligible dans le sens originel utilisé par Platon ; ce qui est au-delà de l'expérience qui en est faite (ou noème) dans le sens détourné à dessein par Emmanuel Kant. La philosophie traite ensuite de la possibilité pour le noumène d'être entièrement expérimenté, extrémité envisageable pour Edmund Husserl mais pas pour Kant. Le noumène (en grec ancien / nooúmenon) est un terme employé à l'origine par Platon pour désigner les « Idées », c'est-à-dire la réalité intelligible (par opposition au monde sensible), accessible à la connaissance rationnelle.
Doute cartésienLe doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre. Il y a ainsi le doute concernant la vérité de nos perceptions, doute qui porte sur les sens, et qui est appuyé, dans la première Méditation métaphysique, par l'exemple des illusions d'optique. Il y a aussi le doute hyperbolique : le doute, qui ne portait alors que sur le sensible, atteint toute la sphère du réel, le monde intelligible y compris. Les vérités scientifiques elles-mêmes ne sont plus à l'abri.