La guerre au Moyen Âge prend des formes diverses en Europe occidentale. Si elle est dominée à partir de l'époque féodale par la figure du chevalier, elle met en cause des figures nombreuses et variées. De même, elle ne se caractérise pas par des affrontements continus et sanglants, mais plutôt par une succession d'escarmouches et de sièges. Les grandes batailles rangées sont relativement rares. En théorie, on évite de se battre l'hiver et pendant les périodes de paix imposées par l'Église (Paix de Dieu, Trêve de Dieu).
thumb|Soldats normands du .|alt=
Chronologie du Haut Moyen Âge
Lire origines de l'Ost.
Les armes des peuples germaniques sont bien connues des historiens, grâce aux découvertes archéologiques : dans presque toutes les sociétés germaniques, le guerrier se fait enterrer en armes. Les nécropoles ont livré de nombreux objets qui permettent d'établir des typologies :
armes offensives
épée
scramasaxe : épée courte à un seul tranchant.
poignard
angon : lance ou javelot franc dont le fer a la forme d'un harpon.
francisque : hache franque à un seul tranchant.
framée : arme au fer étroit et court mais pointu servant au corps à corps comme au combat à distance (période romaine)
pique
javelot
armes défensives
casque
bouclier
Chevalerie
Le cheval médiéval est l'attribut par l'excellence du guerrier professionnel, le chevalier. Son entretien demande un bien foncier, le fief, un assistant, l'écuyer, et des personnels spécialisés comme le forgeron. L'armure se perfectionne pour répondre aux besoins de la guerre et des tournois : haubert, heaume, écu, brogne. Le chevalier apprend dès l'enfance à manier la lance, l'épée, la masse d'arme, la hache de guerre.
Les armes d'infanterie, pique, arc, arbalète sont socialement moins considérées. Cependant, aux , les chevaliers se trouvent de plus en plus en difficulté face à une infanterie disciplinée de recrutement populaire : yeomen anglo-gallois armés de l'arc long, piquiers et hallebardiers des cantons suisses qui deviennent les mercenaires suisses, janissaires ottomans.