vignette|redresse=1.5|Le siège du château de Horst. Gravure de Frans Hogenberg (1590).
Un siège est, dans le domaine militaire, l’ensemble des actions menées en vue de s’emparer d’une place fortifiée ou d’une position ennemie.
Ces actions comprennent souvent un blocus, qui permet d’affaiblir la place en la coupant de tout soutien. L’objectif est d’obtenir sa reddition ou de réussir à briser ou percer ses défenses pour l'investir.
Ce qui est relatif aux sièges, ou aux villes assiégées, est dit obsidional. La technique du siège, aussi bien celle de la défense que celle de l'attaque, se nomme la poliorcétique. Le terme poliorcétique (du grec poliorketikos) désigne ce qui est relatif à la technique du siège des villes et places fortes, ou l'art et la technique du siège ; on applique également ce terme à la défense des villes contre les sièges.
Un siège a lieu lorsqu’un assaillant rencontre une place fortifiée qui refuse la reddition, et qu’il ne peut la prendre facilement par un assaut direct. On effectue alors son encerclement, avec pour effet la coupure la plus complète des lignes d’approvisionnement de celle-ci puis la mise en œuvre de différentes techniques qui sont : l'échelade, la brèche avec l'aide des machines de siège, la sape, le creusement d'une mine.
Les sièges apparaissent probablement avec l’émergence des cités comme grands centres de population. Les cités antiques du Moyen-Orient montrent quelques restes archéologiques de fortifications.
vignette|redresse=1.5|Cette représentation en miniature du siège de Constantinople en 1453 montre des assiégeants pratiquant l’échalade et des assiégés se défendant de différentes manières : lanceurs de pierre, soldats armés de hallebardes, d'épées, d'épieux, d'arcs et d'arbalètes.
Au Moyen Âge, les guerres sont souvent une succession de sièges et de courses (appelées « saillies », ces chevauchées dans la campagne visent à surprendre l'ennemi dans des escarmouches, des embuscades ou effectuer des razzias), la bataille rangée est plus rare.