Seonbi (Corée)thumb|Damchul, de son vrai nom : Kang Hui-eon, . Assemblée de seonbi en train de composer un poème. Encre sur papier, Les seonbi étaient des lettrés coréens, retirés de toute charge administrative, pendant les périodes de Goryeo et Joseon. Ils ont servi la population, de manière désintéressée, sans avoir la moindre charge administrative. Ils choisissaient de quitter leur position, la richesse et la puissance, pour mener une vie d'étude et d'intégrité.
TaejongTaejong (né le et mort le ) est le troisième roi de la Corée de la période Joseon. Il a régné du au . Il est le cinquième fils du fondateur de la dynastie Joseon, Taejo. Lorsque Taejo voit que ses fils se battent pour la couronne, il abdique en 1398. Le premier à lui succéder est son fils Jeongjong, qui est le second en âge, mais Taejong lui retire la couronne dès l'année suivante. thumb|redresse|centre|Statues représentant des généraux devant la tombe de Taejong. Catégorie:Naissance à Hamhung Catégorie:Nai
YangbanLes yangban (, historiquement 량반 ryangban) constituaient une classe sociale en Corée jusqu'en 1910 et l'annexion de la Corée par le Japon. Elle se composait d'hommes éduqués selon l'idéal confucéen. Le mot yangban (littéralement : les deux classes) réfère aux deux enseignements professés aux yangban en devenir : l'enseignement littéraire (munban) et l'enseignement martial (muban). Cette classe sociale équivaut pour la France à la haute bourgeoisie d'ancien régime.
Confucianisme coréenvignette|230x230px| Chugyedaeje, une cérémonie rituelle confucéenne en automne à Jeju, Corée du Sud. Le confucianisme coréen est une forme de confucianisme qui est apparue et s'est développée en Corée. L'une des influences les plus importantes de l'histoire intellectuelle coréenne a été l'introduction de la pensée confucéenne dans le cadre de l'influence de la culture chinoise de la Chine.
KaesŏngKaesŏng est une ville de Corée du Nord (), située dans la province de Hwanghae du Nord, à seulement sept kilomètres de la frontière avec la Corée du Sud. Elle est reliée à Pyongyang par une autoroute. Le général Wanggeon (ou Wang kon) a établi sa capitale dans sa ville natale de Kaesŏng au , en 932, en l'appelant Songak, au début du royaume de Goryeo (Koryŏ). La ville s'est développée pendant plus de quatre siècles comme centre politique, économique et culturel du Koryŏ bouddhiste.
SéoulSéoul ( ; en 서울 ; RR : Seoul, ), officiellement la Ville spéciale de Séoul ( ), est la plus grande ville et la capitale de la Corée du Sud. Si Séoul reste le siège de l'Assemblée nationale et de la présidence, nombre de ministères et d'institutions nationales ont été transférées dans la ville nouvelle de Sejong, capitale administrative de facto depuis 2013.
TaejoTaejo ( – ) est un souverain coréen. Fondateur de la dynastie Joseon en 1392, il règne pendant six ans avant de céder le pouvoir à ses fils, Jeongjong en 1399 puis Taejong en 1400. Né sous le nom de 李成桂, prononcé en moyen coréen : Ni Syeng kyey (니셩계) ; en coréen moderne : Yi Seong-gye (이성계), le d’un père officier militaire mineur de la dynastie Yuan, il devient général et participe militairement à l’expulsion des Mongols du royaume de Goryeo, qui devient plus tard la Corée.
Période JoseonLa période Joseon ou période Chosŏn ( ) est la période de l'histoire de la Corée au cours de laquelle le pays fut gouverné par la dynastie Joseon, parfois appelée dynastie Yi, une dynastie de rois coréens qui occupa le trône de 1392 à 1910 (mais la période Joseon se termine en 1897). La dynastie Joseon fut fondée en 1392 par le général coréen Yi Seonggye, qui renversa le royaume de Goryeo et mit fin du même coup à la période de domination mongole qui durait depuis 1259.
GoryeoLe royaume de Goryeo (, , « Beauté élevée »), parfois translittéré en Koryo, est l'État qui a occupé toute la superficie de la péninsule de Corée du début du à la fin du (918–1392). Pendant deux siècles, les arts et le commerce font la richesse de la Corée et le bouddhisme prend une très grande place. La capitale est alors Gaegyeong, aujourd'hui Kaesŏng en Corée du Nord. Durant les deux siècles qui suivent cette période de paix et de prospérité, aux s, les invasions mongoles ravagent totalement le pays.
Examens impériauxEn Chine impériale, l'examen impérial () était un examen pour déterminer qui de la population pouvait faire partie de la bureaucratie de l'État. Ce système a existé continûment pendant , depuis sa création en 605 jusqu'à son abolition vers la fin de la dynastie Qing, en 1905. Les examens mandarinaux, dans la Chine impériale, permettaient d’entrer dans la bureaucratie de l’État, le premier but étant de remplacer la transmission du pouvoir aristocratique par une transmission du pouvoir méritocratique.