La fédération de Rhodésie et du Nyassaland ou fédération d'Afrique centrale regroupait les colonies du Nyassaland, de Rhodésie du Nord et de Rhodésie du Sud. Elle constituait une expérimentation coloniale mise au point par le Royaume-Uni pour développer économiquement cette région d'Afrique australe et retarder les volontés indépendantistes des Africains.
Fondée en 1953, elle prit fin dix ans plus tard sur un constat d'échec.
La raison d'être de la fédération était tout d'abord de faire contrepoids à l'Union d'Afrique du Sud dont le gouvernement était dirigé par des nationalistes afrikaners hostiles aux intérêts britanniques. Elle devait permettre d'assainir l'économie des deux Rhodésies alors que le Nyasaland devait servir de réserve de main d'œuvre utile à l'industrialisation de la région. L'association raciale envisagée au sein d'un État multiracial devait permettre de sauvegarder les intérêts de l'Empire colonial britannique et servir de modèle à d'autres États en proie à des révoltes nationalistes comme le Kenya.
C'est après les découvertes des mines de cuivre de la Rhodésie du Nord, en 1920, qu'émergea ce désir d'union entre les deux Rhodésies. Les colons du Nord espéraient assurer leur suprématie en formant avec ceux du Sud une communauté plus nombreuse, alors que ces derniers y voyaient une aubaine pour amortir le poids de leur dette. Le gouvernement britannique, qui entendait défendre les intérêts des Africains placés sous son protectorat, s'opposa à ce projet d'amalgame.
En 1937, la commission royale Bledisloe fut néanmoins chargée d'étudier la question de cette association des deux Rhodésies, ainsi que le Nyassaland voisin. Elle conclut, en mars 1939, à l'impossibilité de constituer une fédération en raison des différences de statut de ces colonies et des politiques pratiquées vis-à-vis des « indigènes ». Tout en affirmant la nécessité d'une coopération plus étroite entre ces trois entités, la commission notait par ailleurs l'opposition unanime des Noirs de Rhodésie du Nord à toute tentative d'amalgamation.
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Lusaka est la capitale et la plus grande ville de la Zambie. Sa population est estimée à habitants (recensement de 2010). Les deux principales langues qui y sont parlées sont l'anglais et le nyanja. Elle tient lieu de centre de commerce ainsi que de siège du gouvernement zambien. Elle est située au sud du plateau central du pays, à une altitude de mètres, au croisement des quatre axes routiers principaux de Zambie allant vers le nord, le sud, l'est et l'ouest.
La déclaration unilatérale d'indépendance de la Rhodésie (en Rhodesias Unilateral Declaration of Independence) est une déclaration adoptée à Salisbury (actuelle Harare) par le cabinet de Rhodésie le annonçant que la Rhodésie, un territoire britannique dans le sud de l'Afrique qui dispose de son propre gouvernement depuis 1923, se considère désormais comme un État souverain indépendant. Cette initiative marque l'aboutissement d'un long conflit entre les gouvernements britannique et rhodésien concernant les conditions dans lesquelles ce dernier pouvait devenir totalement indépendant.
Bulawayo est une ville du Zimbabwe, au cœur du Matabeleland. Elle est située à ( par la route) au sud-ouest de Harare. Deuxième ville du pays, elle comptait une population de au recensement de 2017. « Bulawayo » signifie « lieu du massacre », en référence aux exécutions ordonnées par le chef Mzilikazi lors de la formation de l'état ndébélé dans les années 1830. Son fils Lobengula lui succéda en 1870 et se confronta avec le britannique Cecil Rhodes qu'il rencontra en 1888 et obtint de lui une concession garantissant aux étrangers des droits sur les minerais en échange d'armes et d'argent.