Zaouïa (édifice religieux)thumb|Zaouïa Sidi Al Bahi à Tunis. Une zaouïa (en زاوية), également retranscrit zaouiya, zawiya ou zawiyah, et appelé zaviye en turc, ou encore dahira au Sénégal, est un édifice religieux musulman qui constitue le centre autour duquel une confrérie soufie se structure. Par extension, elle désigne souvent la confrérie elle-même. Le terme zaouïa est surtout usité en Afrique du Nord. Au Moyen Orient, on trouve les termes khanqah, tekke ou tekiyeh, et en Asie du Sud, le mot darga.
DeobandiLe deobandi (en ourdou : دیو بندی) ou deobandisme est une école de pensée musulmane sunnite, très présente en Asie du Sud (Pakistan, Inde et Afghanistan). Apparue dans les Indes britanniques en 1867 en réaction à la colonisation, elle tire son nom de la ville de Deoband, dans l'État de l'Uttar Pradesh dans le nord de l'Inde, qui a vu naître sa première école. Se réclamant de Abu Hanifa, juriste musulman du fondateur de l'école hanafite, elle prône un islam traditionaliste et apolitique ainsi qu'une lecture littéraliste des textes.
Grenade (Espagne)Grenade (Granada) est une ville espagnole, capitale de la province de Grenade dans le Sud-Est de l'Andalousie. Elle s'étend sur plusieurs collines au pied de la Sierra Nevada, au confluent de quatre rivières : le Beiro, le Darro, le Genil et le Monachil. La ville de Grenade est façonnée par de multiples cultures et joue un rôle important à plusieurs époques de l'Histoire. Dès l'Antiquité, la ville connaît la culture ibère puis les Carthaginois et les Romains.
HamaHama (en حماة / ḥamāh), Hamah et parfois Hamath, est une ville se trouvant en Syrie, chef-lieu du gouvernorat de Hama. Elle occupe l'emplacement de l'antique Épiphanie de Syrie (en Epiphania ; en Ἐπιφάνεια / Epipháneia). De la forteresse au centre de la ville il ne reste guère que la colline sur laquelle elle était construite en bordure de l'Oronte. Elle fut le théâtre de violents affrontements entre les Frères musulmans, les nationalistes arabes du Baath irakien, la gauche syrienne et l'armée syrienne de Hafez el-Assad en .
Muftithumb|Le cheikh Äbsattar Derbissäli, grand mufti du Kazakhstan, dans la Grande Mosquée d'Astana. Un mufti, moufti ou muphti (en مفتي), est un religieux musulman sunnite qui est un interprète de la loi musulmane ; il a l'autorité d'émettre des avis juridiques, appelés « fatwas ». Il est connaisseur de la religion musulmane et peut être consulté par des particuliers, comme par les organes officiels des oulémas, afin de connaître la position exacte à adopter sur des questions d'ordre culturel, juridique ou politique, afin d'être en conformité avec la religion musulmane.
Ijazavignette|230x230px L'ijaza (en arabe: إجازة, pl. ijazat) est une autorisation ou permission d'enseigner les sciences de l'islam. Chaque savant dans chacun des trois niveaux de la religion (Islam / Fiqh, Iman / Aqida) doit posséder une ijaza d'enseigner que lui a délivrée un maître qui possède également une ijaza d'un autre alim (savant) et ainsi de suite jusqu'aux Sahaba (compagnons de Mahomet), puis à Mahomet.
Qiblavignette|upright=1.1|Qiblavignette|upright=1.1|Vue du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de Kairouan ; cette niche, située au milieu du mur de la qibla de la salle de prière, indique la direction (qibla) vers laquelle se tournent les fidèles lors de l'accomplissement de la prière. La qibla, kibla, kiblat ou kiblet (en قبلة, qibla, « direction ») est la direction vers laquelle doit se tourner le fidèle musulman pour effectuer le rite de la salat.
Médecine arabe au Moyen ÂgeEn histoire de la médicine, le terme médecine islamique ou médecine arabe fait référence à la médecine développée pendant l’âge d'or de la civilisation islamique médiévale et consignée dans des écrits en langue arabe, la lingua franca de la civilisation islamique. En dépit de ce que ces deux termes accolés pourraient le laisser croire, un grand nombre de scientifiques de cette période ne sont pas arabes.
Sciences arabesDans l'histoire des sciences, on désigne par sciences arabes, les sciences qui se sont épanouies en terres d'Islam entre le et le . L'adjectif « arabe » fait référence à la langue scientifique qui, à cette époque, permet de transmettre les connaissances scientifiques d'un bout à l'autre de l'empire arabo-musulman. Les sciences arabes se sont développées au Moyen Âge, dans le contexte politico-religieux de l'expansion arabe et musulmane. Le monde arabo-musulman est à son apogée scientifique du au milieu du : c’est l’« Âge d'or islamique ».
Sebilvignette|droite|La fontaine d'Ahmed III à Istanbul. Un sebil (en arabe : سبيل ) est une fontaine publique, souvent ornée de gravures en pierre. Ils étaient construits aux carrefours importants et en dehors des mosquées, par des hauts dignitaires ou dirigeants généreux, notamment sous l'Empire ottoman. Ils étaient alors utilisés afin de fournir l'eau aux croyants pour leur ablutions avant la prière, et aux voyageurs pour leur propre consommation. Au , les sebil stambouliotes étaient publics, et le fait de les financer était considéré comme un acte de piété.