vignette|Tiāntóng Rújìng Tiāntóng Rújìng (chinois :天童如淨; japonais : Tendō Nyojō) ( - ) est un moine bouddhiste caodong établi au temple Qìngdé (慶徳寺; japonais : Keitoku-ji) sur le mont Tiāntóng (天童山; japonais : Tendouzan) dans le district de Yinzhou (Ningbo). Il enseigne et donne la transmission du dharma à Dōgen, le fondateur, au Japon, du bouddhisme zen sōtō ainsi qu'à Jakuen (寂円 Jìyuán), premier moine sōtō. Son maître est Xuedou Zhijian (雪竇智鑑, 1105–1192), descendant du dharma à la seizième génération de Huineng. On voit en général dans Nyojō celui qui a introduit dans le zen les notions de shikantaza (« seulement s'asseoir ») et shinjin-datsuraku (« abandonner le corps et l'esprit »). Ce poème, , est cité par Dôgen dans le chapitre « Maka Hannya Haramitsu » (perfection de la grande Sagesse) du Shôbôgenzô. Il s'intitule « Une clochette » (chinois : Fûrin).«Le corps tout entier, avec la bouche, suspendu à [l'espace vide] Que lui importe que le vent souffle de l'Est, de l'Ouest, du Sud ou du Nord ! En toute égalité, il énonce les propos de la Sagesse au profit des autres. Drelin ! Drelin !Drelin !Drelin ! Selon Yoko Orimo, ce poème montre que la Sagesse (Hannya) consiste à entrer en résonance avec touts les êtres de l'univers.