Concept

Balistique

Résumé
La balistique est la science qui a pour objet l'étude du mouvement des projectiles. Le terme « balistique » a pour étymologie le grec βαλλίστρα (littéralement : ballistra), issu du mot βάλλειν, ballein, « lancer, jeter », au pluriel ballistæ en latin). Avant de devenir un champ d'étude mathématique et physique, la balistique était une discipline empirique. Elle partage son étymologie avec une arme de siège célèbre de l'antiquité, la baliste. Tout projectile lancé, propulsé ou mis en mouvement dans un référentiel donné va suivre une trajectoire balistique. C'est donc un domaine que l'humanité exploite de manière empirique depuis la nuit des temps pour la chasse et la guerre notamment. Projectiles de prédilections de la préhistoire, les flèches les plus anciennes ont été découvertes dans la grotte de Fa Hien au Sri Lanka (datées de ), en Tunisie (datées de ), dans la grotte Mandrin en France (datées de ) et dans la grotte de Sibudu en Afrique du Sud (datées de ). vignette|alt=|Pointes de flèche du néolithique – Muséum de Toulouse. On retrouve également à cette époque d'autres moyens de projeter des armes, les propulseurs, qui sont attestés en Europe dès le Paléolithique supérieur, du Solutréen supérieur au début du Magdalénien supérieur, de -23000 à -15000 dans une région limitée (Périgord et Pyrénées). Certains éléments de propulseur en matière dure animale (bois de renne ou ivoire de mammouth) étaient richement décorés et constituent des chefs-d'œuvre de l'art mobilier. Traitant du problème de la dynamique d'un projectile, Jean Buridan (1292-1363) montre que la théorie d'Aristote du mouvement est prise à défaut et remet au goût du jour l'impetus, théorie de Jean Philopon dont il devient le principal promoteur. L'application par Buridan de la théorie de l'impetus au mouvement des projectiles le conduit à une courbe balistique différente de celle donnée par la théorie aristotélicienne. Ce problème a été étudié de manière plus approfondie par un autre savant parisien, Albert de Saxe (1316-1390), qui a distingué trois étapes différentes dans le mouvement des projectiles.
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