La démographie de la Nouvelle-Calédonie est l'ensemble des données et études concernant la population néo-calédonienne, d'hier et d'aujourd'hui.
Au recensement de 2019, la Nouvelle-Calédonie comptait .
Les plus anciennes traces institutionnelles d'observations archéologiques remontent au , le gouvernement colonial tente de rassembler des objets censés représenter la Nouvelle-Calédonie aux expositions universelles. Des échantillons minéralogiques, botaniques et paléontologiques, sont regroupés.
Il faut attendre 1895 pour qu'un premier lieu spécifique soit créé pour regrouper ses objets. Ce lieu appelé dans un premier temps musée colonial, est créé par Jules Bernier, secrétaire-archiviste chargé de la préservation des collections. Le pavillon de la Nouvelle-Calédonie, construit à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, est démonté et transporté jusqu'à Nouméa, dans ce qui deviendra la Bibliothèque Bernheim. Une bibliothèque est installée au rez-de-chaussée tandis que les collections sont rassemblées au premier étage.
Luc Chevalier (1922-2008) est l'auteur d'études académiques sur le passé des îles de la Nouvelle Calédonie dès les années 1950, en collaboration avec la Société d'Études Mélanésiennes et l'Institut Français d'Océanie, qui deviendra l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer (ORSTOM), puis l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Luc Chevalier devient le premier conservateur du Musée de Nouvelle-Calédonie créé en 1971. Les objets conservés jusqu'alors dans la Bibliothèque Bernheim constituent le premier fond du musée.
Jean-Marie Tjibaou a joué un rôle moteur dans le projet d'Inventaire du patrimoine kanak dispersé, il demande en 1979 à Roger Boulay, ethnologue de formation, d'établir une liste des sculpteurs kanaks. Dans l'esprit de Tjibaou, le patrimoine dispersé était lié au concept d'« objets-ambassadeurs », représentants de la culture kanak à l'étranger, et permettant d'en évoquer les aspects immatériels : relations, traditions et coutumes.