Le Roman de la Rose (Guillaume de Lorris et Jean de Meung)
Résumé
vignette|330x330px|Incipit du manuscrit illustré par Robinet Testard pour Louise de Savoie (Bodleian Lib Douce195 f1, vers 1495)
Le Roman de la Rose est une œuvre poétique française médiévale de sous la forme d’un rêve allégorique. Il a été écrit en deux temps : Guillaume de Lorris écrivit la première partie () entre 1230 et 1235, puis l’ouvrage fut repris et complété par Jean de Meung () entre 1275 et 1280.
Le Roman de la Rose fut un énorme succès littéraire dès sa parution et jusqu'à la Renaissance. On en a retrouvé en effet environ une centaine de manuscrits en France, souvent somptueusement illustrés, et quelque 300 exemplaires historiques (manuscrits et incunables) seraient connus.
La datation du Roman de la Rose est aujourd'hui fixée plutôt vers la fin du règne de Louis IX pour la deuxième partie (entre 1264 et 1269). C'est l'avis de nombreux spécialistes comme Michel-Marie Dufeil, Louis, Jean Batany. Pour le lecteur familier du français moderne, le texte n'est pas aussi illisible qu'il n'y paraît ; il faut s'habituer à certaines conventions orthographiques du et aussi à certains traits dialectaux des manuscrits ; c'est une langue raffinée chez Guillaume de Lorris, énergique et savoureuse chez Jean de Meung. Il faut souligner l'intérêt psychologique de la première partie et la valeur intellectuelle et encyclopédique de la seconde.
La première partie conte la cour d’un homme à son aimée et ses tentatives de pénétrer dans un jardin/verger clôturé symbolisant la belle. La seconde présente une discussion plus philosophique à propos de l’amour ainsi que des digressions sur des sujets variés tournant parfois en dérision certaines idées et sentiments exprimés par Guillaume de Lorris.
L'ouvrage débute par un préambule printanier situé cinq ans plus tôt. Amour siège dans un jardin clos, vices et défauts sont représentés par des personnages allégoriques rejetés à l'extérieur des murs. Ainsi Danger représente la contrainte exercée par le mari ou le jaloux.
La rose qui apparaît tardivement et la description de Largesse (v.
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