thumb|upright=2|Carte de la diaspora arménienne.
La diaspora arménienne est un terme désignant les communautés arméniennes installées hors des territoires d'Arménie et du Haut-Karabagh. Sur une population arménienne mondiale estimée à de personnes, seuls résident en Arménie et à peine dans le Haut-Karabagh. Seul un Arménien sur trois habite les terres de l'actuelle République d'Arménie, mais jusqu'en 1920 les Arméniens peuplaient un territoire à cheval entre l'Empire ottoman et la Transcaucasie, cinq à six fois plus vaste que la superficie de l'Arménie actuelle : il couvrait la zone orientale de l'Anatolie, la grande partie ouest du haut-plateau arménien (Turquie), des terres au nord ouest d'Iran et celle attachées à la Syrie actuelle.
Bien que la diaspora arménienne soit apparue en 1375 (lorsque le royaume arménien de Cilicie tomba sous la coupe des Mamelouks), elle prit réellement de l'ampleur après le génocide arménien (1915-1916). Malgré la mort de nombreux Arméniens, certains réussirent à s'enfuir et s'installèrent dans différentes villes de l'Europe de l'Est, des Balkans et du Moyen-Orient, notamment Moscou (Russie), Odessa (Ukraine), Sébastopol (Crimée), Tbilissi (Géorgie), Athènes (Grèce), Beyrouth (Liban) et Alep (Syrie).
thumb|L'atelier photographique O. Kurkdjian & Co à Surabaya, Java oriental, à l'époque des Indes néerlandaises (1920-1940).
(principalement en France, Allemagne, Italie et Pays-Bas) et d'Amérique à partir de 1890. De fortes communautés arméniennes existent également en Extrême-Orient russe et dans les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale. Si l'installation de certaines colonies fut encouragée par les autorités tsaristes puis soviétiques, d'autres, victimes des déportations staliniennes, n'eurent pas le choix. On trouve également des communautés arméniennes en Inde, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Afrique sub-saharienne (Soudan, Afrique du Sud, Éthiopie), et en Asie de l'Est (Chine, Hong Kong, Japon) et du Sud-Est (Birmanie, Indonésie, Philippines, Singapour).