Concept

Symbole de Nicée

Résumé
vignette|droite|250px|Icône montrant les évêques du concile de Nicée aux côtés de l'empereur Constantin, tenant anachroniquement le texte du « Symbole de Nicée-Constantinople » adopté au premier concile de Constantinople (381), avec les modifications introduites encore plus tard dans l'usage liturgique (substitution de par ). Le symbole de Nicée est une confession de foi chrétienne qui en résume les points fondamentaux. Il fut promulgué lors du concile de Nicée de 325 et complété lors du concile de Constantinople de 381 : de là l'expression « symbole de Nicée-Constantinople » qui sert principalement à le désigner, le mot « symbole », (du σύμβολον), étant pris dans son sens étymologique de « signe de reconnaissance ». L'essentiel des affirmations du symbole de Nicée est partagé par les confessions chrétiennes majoritaires, à savoir le catholicisme, l'orthodoxie et la plupart des Églises issues du protestantisme. En 324, l'empereur Constantin rétablit l'unité de l'empire avec sa victoire contre l'empereur Licinius à Adrianopole en juin de cette année. Depuis l'an 312, Constantin est converti au christianisme (bien que non encore baptisé : il ne le sera que sur son lit de mort) et soutient dès lors l'Église. Le christianisme depuis l'édit de Milan proclamé en 313, n'est plus persécuté et il va s'étendre progressivement dans tout l'empire. Cependant, des points de vue jugés a posteriori hérétiques se développent, comme l'arianisme qui défend la thèse d'une distinction de nature entre Dieu et le Christ. Pour établir une unité au sein de l'Église, Constantin décide la tenue d'un concile qui se tient de juin à août 325 dans la ville de Nicée. Tous les évêques, tant ceux d'Occident que ceux d'Orient, sont réunis afin de décider d'une expression de la foi (dogma, du grec c'est-à-dire croyance) commune aux chrétiens. Parmi les représentants, on trouve ceux du pape Sylvestre . À l'origine du symbole de Nicée on trouve la confession de foi utilisée habituellement en Palestine et plus précisément il s'agirait, selon Eusèbe de Césarée, du credo baptismal de l'Église de Césarée.
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