Xingyi quanLe xingyi quan ou xing yi quan ou boxe xingyi ou hsing i ch'uan () est un art martial chinois interne inspiré par la philosophie taoïste. Le xingyi quan se caractérise par des mouvements explosifs percutants liés à des déplacements linéaires ou en zigzag (esquive). Les caractères chinois 形意拳 se traduisent par « poing de la forme/intention », souvent traduit « poing de la forme et de l'intention » 形 xing : forme | corps, silhouette | paraître | comparer 意 yi : sens | intention, désir 拳 quan : poing, boxe Le xingyi quan se divise en trois grandes branches régionales : le Xingyi quan du Shanxi, dit orthodoxe, le xingyi quan du Henan ou xinyi liuhe quan (心意六和拳 boxe du cœur des six harmonies) et le xingyi quan du Hebei.
Ba gua zhangLe ba gua zhang ou baguazhang (八卦掌; pinyin: bāguàzhǎng) ou littéralement « paume des huit trigrammes » est un art martial chinois traditionnel, dit « interne » (neijia), originaire du Nord de la Chine (chang quan). Le ba gua zhang (sinogrammes : 八卦掌, hànyǔ pīnyīn : Bāguàzhǎng) appartient à la famille des arts ou styles dits « internes », nei jia quan. C'est une boxe originaire du Nord de la Chine (Pékin). Dans cette famille des arts internes à laquelle appartient le ba gua zhang, on trouve aussi, pour ne citer que les plus connus, le xingyi quan et le taiji quan (ou tai-chi-chuan).
Méditation taoïsteLa méditation taoïste est un ensemble de pratiques de méditation issues d'écoles taoïstes, telles que les exercices de souffle, la concentration, la visualisation, la méditation intérieure prolongée et la contemplation. Méditer sur les Trois Purs et leur symbolisme est un exercice reconnu, par exemple. Cinq étapes peuvent être remarquées: poser et calmer le corps calmer l'esprit se concentrer, sur une partie du corps comme entre les deux yeux ou une déité vider l'esprit atteindre la liberté et la joie intérieures.
Ch'i (spiritualité)Le ch'i (), ou ki (japonais : 気), ou encore chi, que l'on peut traduire par « flux d'énergie naturelle », est une notion des cultures chinoise et japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l'univers et la vie. Pour les adeptes du taoisme et de la médecine traditionnelle chinoise, le ch'i est à l'origine de l'univers et relie les êtres et les choses entre eux : .
ZuowanglunThe Zuowanglun or Zuowang lun is a Taoist meditative text that was written by the Shangqing School patriarch Sima Chengzhen (647–735). Taoism incorporated many Buddhist practices during the Tang dynasty (618–907), and the Zuowanglun combined meditation techniques from Taoism (e.g., 坐忘 zuòwàng "sitting forgetting", and 觀 guān "observation"), Buddhism (śamatha "calm abiding", and vipaśyanā "insight") and Confucian concept (正心誠意).
Xingqi (circulating breath)Chinese (行氣, "circulating / breath") is a group of breath-control techniques that have been developed and practiced from the Warring States period (c. 475-221 BCE) to the present. Examples include Traditional Chinese medicine, Daoist meditation, breathing calisthenics, embryonic breathing, internal alchemy, internal exercises, deep-breathing exercises, and slow-motion martial art. Since the polysemous keyword can mean natural "breath; air" and/or alleged supernatural "vital breath; life force", signifies "circulating breath" in meditational contexts or "activating vital breath" in medical contexts.
ZuowangZuowang () is a classic Daoist meditation technique, described as "a state of deep trance or intense absorption, during which no trace of ego-identity is felt and only the underlying cosmic current of the Dao is perceived as real." According to Louis Komjathy, this is one term for Daoist apophatic meditation, which also goes by various other names in Daoist literature, such as "quiet sitting" (靜坐 jìngzuò), "guarding the one" (守一 shǒuyī), "fasting the heartmind" (心齋 xīnzhāi), and "embracing simplicity" (抱朴 bàopǔ).
Taiji (philosophie)thumb|Tàijí yīnyáng tú (太極陰陽圖 / 太极阴阳图) thumb|Tàijí tú Le taiji, ou tàijí (hanzi traditionnel, kanji japonais et hanja coréen : 太極 ; chinois simplifié : 太极 ; pinyin : tài jí ; Wade-Giles : t'ai-chi ; romaji : taikyoku ; Hangul : 태극 ; romanisation révisée : tae.geug), généralement traduit en français par , est une notion essentielle de la cosmogonie chinoise. Il représente la poutre faîtière d'une toiture alliée à l'idée d'ultime, évoquant en philosophie chinoise l'idée de la suprême poutre faîtière de la structure de l'univers, la clef de voûte indifférenciée d'où apparaissent le yin et le yang.