Les Cent-Jours sont la période de l'histoire de France comprise entre le retour en France de l'empereur Napoléon , le , et la dissolution de la Commission Napoléon II, chargée du pouvoir exécutif après la seconde abdication de , le . Du 1er au , la reconquête du pouvoir par Napoléon est rythmée par son débarquement à Golfe-Juan et sa marche de plus en plus triomphale vers Paris. Cette période est surnommée le par l'historiographie favorable à l'empereur. Du 20 mars au , c'est le second règne impérial de . Cette période voit le rétablissement du contrôle de l'administration et de l'armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l'Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés (Septième Coalition) qui s'achève par la défaite française à la bataille de Waterloo, et l'abdication de l'empereur. Du 22 juin au , la Commission de gouvernement, établie à la suite de la seconde abdication, maintient l'existence des pouvoirs exécutifs pendant deux semaines, puis laisse remonter sur le trône Louis XVIII, alors réfugié à Gand, après l'occupation de Paris par les armées britannique et prussienne. À l'origine l'expression « Les Cent-Jours » ne désignait pas la durée du retour impérial mais celle de l'absence du roi Louis XVIII de Paris. On doit son invention au préfet de la Seine, Chabrol de Volvic, qui accueillit Louis XVIII à son retour en ces termes : « Sire, cent jours se sont écoulés depuis le moment fatal où Votre Majesté, forcée de s'arracher aux affections les plus chères, quitta sa capitale au milieu des larmes et des lamentations publiques ». La chose n'était d'ailleurs pas vraiment exacte puisque, entre le départ du roi le 20 mars et son retour le 8 juillet, il s'était écoulé cent dix jours. Dès 1819, dans ses Mémoires sur les Cent jours, Benjamin Constant appliquait déjà l'expression au retour de Napoléon. Chateaubriand en fit de même. Première abdication de Napoléon Ier (1814) thumb|Napoléon quittant l’île d’Elbe, le 26 février 1815. En février et , l'empereur Napoléon défend les territoires français contre toute l'Europe coalisée.