Les arts martiaux internes également appelés arts du poing interne ou neijia quan (du chinois 内家拳 nèijiā quán) sont une catégorie rassemblant différents styles d'arts martiaux chinois ou asiatiques, focalisés sur les aspects mentaux, spirituels et l'énergie (qi), et se définissant par opposition aux arts martiaux dits « externes ». Cette distinction remonte au mais a surtout été popularisée dans les années 1915-1928 lors de l'organisation de compétitions martiales.
Cette catégorie est parfois désignée comme arts wudang ou styles wudang (wudang quan), d'après leur association légendaire avec les monastères taoïstes du mont Wudang.
Dans les arts martiaux chinois (gong fu) les « formes internes » s'opposent à celles qu'on appelle les « formes externes » ou « dures ». Cette opposition se fait d'abord sur l'accent mis sur un travail "interne" appelé neigong travaillé avec des exercices de qigong plutôt qu'un renforcement "externe" musculaire. Attention cependant, aucun art martial ne peut se contenter d'un seul travail interne et très rares sont les arts martiaux chinois dans lesquels la notion de qi n'entre pas en compte, cette distinction est donc surtout une simplification d'origine plus populaire. On considère de façon grossière que les styles internes sont les styles hérités de Wudang, c'est-à-dire des styles de parenté taoïste, par opposition aux styles dits externes hérités de shaolin, c'est-à-dire de parenté bouddhiste.
Les pratiques internes utilisent une méthode « active » c’est-à-dire dynamique (en mouvement), contrairement à la méthode « passive » que l’on retrouve dans certains procédés de yoga où le même résultat est recherché à travers la simple méditation. Ces techniques sont pratiquées dans un but de développement et de maîtrise de l’énergie à travers des procédés respiratoires et de visualisation. Il désigne plus précisément un ensemble de méthodes destinées à contrôler, diriger, développer et régulariser le flux d’énergie en réserve dans le corps. Il débouche sur des aspects thérapeutiques du mouvement et de la respiration (pratique de santé).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
thumb|Taijitu . Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan (, également prononcé en japonais taikyoku ken) est un art martial chinois dit « interne » (neijia) souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l'énergie appelée chi. thumb|Démonstration de tai-chi-chuan. Les origines du tai-chi-chuan sont encore mal connues et sources de nombreuses controverses. Pour mieux marquer son origine, il convient d'abord de le distinguer d'autres pratiques corporelles chinoises plus anciennes liées ou non au taoïsme.
droite|vignette|Qi Gong en caractères chinois. droite|vignette|Démonstration de qi gong par le Hu Yuen Xian à Barcelone. droite|vignette|Les pratiquants de Qigong aux journées mondiales de Tai Chi et de Qigong à Manhattan. Le qi gong, qigong, chi gong ou chi kung () est une gymnastique traditionnelle chinoise et une pratique de la respiration fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle et qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.
vignette|upright|道 dào « la Voie », calligraphie 草書 cǎoshū « herbes folles », un style très libre influencé par le taoïsme. Le taoïsme (.) est un des trois piliers de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme, et se fonde sur l'existence d'un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao ». Plongeant ses racines dans la culture ancienne, ce courant se fonde sur des textes, dont le Dao de jing de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, et s’exprime par des pratiques qui influencèrent de façon significative tout l’Extrême-Orient, et même l'Occident depuis le .