Rakesh ChawlaOriginaire d'Inde, Rakesh Chawla y est né en 1947. Après avoir obtenu son doctorat en génie nucléaire à l'Imperial College de l'Université de Londres en 1970, il travaille jusqu'en 1972 à Winfrith comme Research Fellow de la United Kingdom Atomic Energy Authority.
De 1972 à 1978, il est engagé comme professeur assistant par l'Institut Indien de Technologie à Kanpur dans le cadre du programme Génie Nucléaire et Technologie. Depuis 1978, il travaille à l'Institut Paul Scherrer (PSI) à Würenlingen-Villigen dans le département de recherche Energie Nucléaire. En tant que chef de projet, il est responsable des divers travaux R&D, comme les études faites sur le réacteur de recherche PROTEUS.
En 1994, il est nommé professeur extraordinaire en physique des réacteurs au Département de physique de l'EPFL, poste qui comprend les activités d'enseignement à l'EPFL et la direction du Laboratoire de physique des réacteurs et de technique des systèmes au PSI. En 1997, il est nommé professeur ordinaire son enseignement porte sur les aspects physiques du génie nucléaire et les travaux pratiques utilisant le réacteur CROCUS à l'EPFL. Ses recherches actuelles comprennent les travaux expérimentaux et analytiques liés à la sécurité des systèmes avancés, au cycle de combustible et à la transmutation des déchets, ainsi qu'au comportement dynamique des centrales nucléaires.
Olivier SchneiderAprès une thèse en physique des particules à l'Université de Lausanne, soutenue en 1989, Olivier Schneider rejoint le LBL, Lawrence Berkeley Laboratory (Californie), pour travailler sur l'expérience CDF au Tevatron de Fermilab (Illinois), d'abord au bénéfice d'une bourse de chercher débutant du Fonds National Suisse pour la Recherche Scientifique, puis comme post-doc au LBL. Il participe à la construction et à la mise en service du premier détecteur de vertex au silicium fontionnant avec succès auprès d'un collisionneur hadronique, détecteur qui a permis la découverte du sixième quark, appelé "top". Dès 1994, il revient en Europe et participe à l'expérience ALEPH au grand collisionneur électron-positon du CERN (Genève), comme boursier puis comme titulaire d'un poste de chercheur au CERN. Il se spécialise en physique des saveurs lourdes. En 1998, il est nommé professeur associé à l'Université de Lausanne, puis professeur extraordinaire à l'EPFL en 2003, et enfin professeur ordinaire à l'EPFL en 2010. Ayant participé depuis 1997 à la préparation de l'expérience LHCb au collisionneur LHC du CERN, entrée en fonction à fin 2009, il en analyse maintenant les données. Il contribue aussi depuis 2001 à l'exploitation des données enregistrées par l'expérience Belle au laboratoire KEK (Tsukuba, Japon). Ces deux expériences étudient principalement les désintégrations de hadrons contenant un quark b, ainsi que la violation de CP, c'est-à-dire le non-respect de la symétrie entre matière et antimatière.
Vincent Pierre LamirandAprès une thèse de doctorat sur la mesure de sections efficaces de réactions (p,n) sur accélérateur (IRSN, France), j'ai travaillé sur le développement de détecteurs et méthodes de mesure neutron pour la physique des réacteurs (CEA, France). Je suis en poste au LRS à l'EPFL depuis octobre 2014, en tenure track de l'Insitut Paul Scherrer depuis 2016, en tant que responsable des activités de recherche expérimentale sur nos installations.