La G7E, ou plus exactement la G7E / T2, G7E / T3 et G7E / T4 Falke sont les modèles de torpilles allemandes standards (à l'exception du T4) utilisés par les U-Boote pendant la Seconde Guerre mondiale. Désormais à propulsion électrique nécessitant un entretien à bord pour maintenir leur fonctionnalité, elles sont issues du modèle G7a à propulsion thermique. Le modèle T2 de la G7e est entré en service avec les flottes de sous-marins allemands en 1936. C’est l’arme de prédilection des submersibles et des vedettes lance-torpilles, les fameux S-Boot. Son existence était pratiquement inconnue des Britanniques jusqu'à ce que des fragments d'une torpille soient retrouvés à la suite du naufrage du cuirassé Royal Oak en . Les avantages de la G7e par rapport à G7a repose sur sa simplicité et son coût de fabrication réduit de moitié (son coût est moitié moindre). La propulsion de la G7a est assurée par la combustion de paraffine et d'air comprimé. Ce système de propulsion thermique est en fait un véritable handicap : lors de son trajet vers la cible, la torpille produit un long sillage de bulles facilement repérable. De jour, ou par nuit claire, le sillage peut informer les escorteurs de la présence d'un U-Boot, le faisant ainsi passer de chasseur à gibier. La G7e T II, bien que moins performante (vitesse de et rayon d'action de cinq km contre et un rayon d'action de pour la G7a), ne connaît pas ce problème. La propulsion étant électrique avec deux hélices contrarotatives, aucun sillage n’apparaît après son lancement ; sa discrétion est donc bien supérieure. Pourtant une contre-partie existe : la nécessité de recharger les batteries au plomb oblige l'équipage à sortir la torpille des tubes tous les , une tâche exténuante pour l'équipage (les torpilles pèsent 1 tonne et la charge explosive varie entre d’explosif). De plus, les batteries de ces torpilles devaient être préchauffées aux environs de avant utilisation. La faible portée et la vitesse n'étaient pas les seuls défauts de la T2.