La noyade est une asphyxie par inondation des voies respiratoires, causée par la submersion ou l'immersion dans un liquide et indépendamment des conséquences et de leur gravité. L’immersion correspond au fait d’être recouvert de liquide (l’immersion de la face ou des voies aériennes seules suffit à causer la noyade). La submersion renvoie à un corps entier plongé dans du liquide.
La noyade peut être collective : inondations et autres catastrophes naturelles comme un tsunami, des naufrages...
Parmi les noyades individuelles, on peut distinguer :
les noyades primitives (90 % des noyades) ; nageur épuisé, chute dans l'eau sans savoir nager (surtout enfants de moins de 4 ans), dans des cuves industrielles (accident professionnel) ;
les noyades par syncope survenant dans l'eau (10 % des noyades) : traumatisme (plongeon dans une eau pas assez profonde), affection médicale (trouble neurologique, cardiaque, métabolique, allergie aux méduses, hydrocution).
La noyade est le mode de suicide le plus utilisé après la pendaison, plus fréquemment en été ; le suicide par noyade en baignoire s'accompagne de prise de psychotropes, d'alcool... Les meurtres par noyade sont rares, ils étaient historiquement un moyen d'infanticide.
La noyade n'entraîne pas nécessairement la pénétration d'une grande quantité d'eau dans les poumons. Même en faible quantité, l'eau inhalée peut provoquer une apnée réflexe associée ou non à un laryngospasme. L'épiglotte se ferme par spasme laryngé pour protéger les voies respiratoires. Par conséquent, l'oxygène disponible dans l'organisme diminue. On parle d'hypoxie. Si l'hypoxie cérébrale se prolonge, le spasme se lève, permettant l'entrée de l'eau dans les voies respiratoires. Un laryngospasme peut ne pas entraîner de fermeture glottique complète. Dès les années 1950, certains auteurs ont affirmé que 10 % des noyades mortelles se produisaient sans que l'eau pénètre dans les poumons : la victime mourrait d'un laryngospasme. Des études du début des années 2000 suggèrent que l'incidence réelle de la noyade sans inhalation de liquide est beaucoup plus faible qu'estimée précédemment.
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La (appelée également ou coma de ) est définie comme l'état d'absence totale et définitive d'activité cérébrale chez un patient, y compris les fonctions involontaires nécessaires à la vie (les systèmes végétatifs contrôlant le rythme cardiaque ou la respiration). Cela diffère d'un état végétatif permanent, où le patient est vivant et conserve ses fonctions autonomiques bien qu'incapable d'interagir avec son environnement.
Un traumatisme (du grec τραῦμα (trauma) = « blessure ») est un dommage, ou choc, provoqué par une blessure physique grave et soudaine. Il peut être décrit en tant que « blessure ou dommage physique, tel qu'une fracture ». Le traumatisme majeur (défini par un degré de sévérité plus élevé que 15) peut conduire à des complications secondaires comme un collapsus, une insuffisance respiratoire et la mort. Ramener à la vie un patient souffrant d'un traumatisme implique souvent de multiples procédures médicales.
L'hypothermie est une situation accidentelle et anormale où la baisse de la température centrale d'un animal homéotherme (« à sang chaud ») ne permet plus d'assurer correctement les fonctions vitales. Pour l'hypothermie physiologique et normale, voir : L'humain, comme les mammifères et les oiseaux, est un homéotherme endotherme, c'est-à-dire qu'il maintient une température généralement supérieure à celle de son milieu, en produisant lui-même une chaleur (thermogénèse).
Structural, functional and molecular cardiac defects have been reported in spinal muscular atrophy (SMA) patients and mouse models. Previous quantitative proteomics analyses demonstrated widespread molecular defects in the severe Taiwanese SMA mouse model. ...
OXFORD UNIV PRESS2023
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One of the grand challenges in interventional cardiology and neuroradiology is to minimize the operation time and risk of damage during catheterization. These two factors drastically increase if the target location resides in small and tortuous vessels. Fl ...
Wiley2022
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Introduction: Today, inertial measurement units (IMU) provide promising solutions for swimmers’ motions analysis [1-3]. However, most studies focused on few parameters, often during strokes of front crawl style [4]. For swimming training session monitoring ...