LokottaravadaLokottaravāda (pāli : Lokuttaravāda) était une des vingt écoles du bouddhisme ancien, également nommée Ekavyāvahārika (pāli : Ekabbohārā). Selon des sources mahāyāna compilées par Bhavyaviveka, Vinitadeva et d'autres, c'était un sous-groupe des Mahāsaṅghika. Le Mahāvastu, le seul texte complet en sanscrit du courant Mahāsaṅghika qui nous soit parvenu, est attribué aux Lokottaravādins. Les Lokottaravādins affirmaient qu'il n'y de réel dans le monde que deux sortes de vide (śūnyatā), c'est-à-dire le « vide de soi » (pudgala-śūnyatā) et le « vide de phénomène » (dharma-śūnyatā).
MahishasakaMahishasaka (IAST: Mahīśāsaka ; pāli : Mahimsāsaka) est une école du bouddhisme ancien d'Inde non mahayana qui aurait été créée aux alentours du avant notre ère. Son nom signifie: Gouvernant la terre du fait qu'elle aurait été fondée par un arhat, qui avait été gouverneur de district. Elle appartient à une sous-branche de l'école Sthaviravāda et elle compte parmi les dix-huit écoles bouddhistes anciennes. D'après G. P. Malalasekera, l'école Mahishasaka s'est divisée par la suite en deux : l'école Sarvāstivāda et l'école Dharmaguptaka.
Pali CanonThe Pāli Canon is the standard collection of scriptures in the Theravada Buddhist tradition, as preserved in the Pāli language. It is the most complete extant early Buddhist canon. It derives mainly from the Tamrashatiya school. During the First Buddhist Council, three months after the parinibbana of Gautama Buddha in Rajgir, Ananda recited the Sutta Pitaka, and Upali recited the Vinaya Pitaka. The Arhats present accepted the recitations, and henceforth, the teachings were preserved orally by the Sangha.
DhyānaDhyāna (ध्यान (devanāgarī) ; झान, romanisation, jhāna ; ; 선, translit. : seon ; ; thiền ; ) est un terme sanskrit qui correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au septième membre (aṅga) du Yoga. Ce terme désigne des états de concentration cultivés dans l'hindouisme, le bouddhisme, et le jaïnisme. Il est souvent traduit par « absorption », bien qu'étymologiquement il signifie simplement méditation ou contemplation. Le terme méditation est utilisé aujourd'hui comme un mot désignant de nombreuses techniques en occident, il s'apparente à la vigilance en psychologie ou en philosophie.
ShuddhodanaShuddhodana (sanskrit Śuddhodana: riz pur), chef Śākya, est le père du Bouddha. Il aurait obtenu le titre de roi (raja) et régnait à Kapilavastu, ville située dans le Népal actuel. Hormis sa généalogie, on sait très peu de chose de lui. En tant que Shakya, il prétendait descendre du souverain mythique Ikshvaku (Okkaka), fils du premier homme Manu. Shuddhodana était le fils de Simhahanu (pâli : à la mâchoire de lion, qui est aussi une épithète de Bouddha et devient en khmer Sihanouk) et de Kaccānā du clan Koliya ; il avait quatre frères (Dhotodana, Sakkodana, Sukkodana et Amitodana), et deux sœurs (Amitā et Pamitā).
DharmaguptakaLe Dharmaguptaka (pāli : Dhammaguttā ou Dhammaguttikā) est l'une des dix-huit écoles anciennes du bouddhisme. Il est dit qu'il tire son origine des Mahīśāsakas. Les Dharmaguptakas ont eu un rôle important dans le bouddhisme ancien en Asie centrale ainsi que dans le bouddhisme chinois. Leur ensemble de règles monastiques pour les moines et les nonnes est l'un des trois ayant survécu jusqu'à présent, avec celui du Theravada et du Mulasarvastivada.
ShravakaLe shravaka (sanskrit IAST : śrāvaka, ) est un bouddhiste qui pratique à partir des enseignements d'un bouddha. Son but est d'atteindre le nirvāna. Parmi les śrāvaka, sont distingués quatre êtres nobles plus ou moins avancés : le sotapanna le sakadagamin l'anagamin l'arhat, qui renaîtra plus, ayant atteint le nirvāṇa. Un tel auditeur ne découvre pas la doctrine par lui-même mais l'applique à sa propre libération. Si la pratique l'amène à développer amour et générosité, il n'œuvre cependant pas au salut de tous les êtres, au contraire du bodhisattva.
Ananda (bouddhisme)Ananda (IAST Ānanda, Ch:阿難, A Nan) « Félicité » en sanskrit, était le cousin et l’un des dix principaux disciples du Bouddha dont il fut l’assistant personnel pendant vingt-cinq ans. À ce titre, il est celui qui recueillit le plus de paroles de Gautama, et fut requis à sa mort pour réciter le Sutta Pitaka afin que le souvenir ne s’en perde pas. L'étymologie légendaire du terme sutra (pali : sutta) le fait dériver de l’entrée en matière de ce type de texte : evam me sutam (ainsi ai-je entendu), qui daterait de la récitation d'Ananda.
Eight preceptsIn Buddhism, the eight precepts (aṣṭāṇga-śīla or aṣṭā-sīla, aṭṭhaṅga-sīla or aṭṭha-sīla) is a list of precepts that are observed by lay Buddhists on observance days and festivals. They include general precepts such as refraining from killing, but also more specific ones, such as abstaining from cosmetics and entertainments. This tradition of keeping the eight precepts on observance days are still widely practice in all Theravadin Buddhist countries and Theravadin Buddhist communities worldwide.
ShravakayanaShravakayana (sanskrit IAST : śrāvakayāna, ) est, selon le bouddhisme mahāyāna l'une des deux voies du petit véhicule ou hinayāna (l'autre étant le pratyekabuddhayāna). Ce « véhicule des auditeurs » est parfois considéré avec dédain par les adeptes du courant mahāyāna, car ses fidèles ne cherchaient pas à ce que tous les êtres atteignent le nirvāna. Les termes shrāvakayāna et bodhisattvayāna (le véhicule des bodhisattvas) sont plus anciens que leurs équivalents péjoratifs hinayāna (le véhicule déficient – hina) et mahāyāna.