Naomi Klein, née le à Montréal, est une journaliste, essayiste, réalisatrice et altermondialiste canadienne. Elle a étudié à l'Université de Toronto et à la London School of Economics.
Elle est titulaire de la chaire Gloria Steinem en Média, Culture et Études féministes de l'Université Rutgers.
Elle est mondialement connue pour avoir pointé les défaillances du capitalisme, du néolibéralisme et de la mondialisation dans ses livres No Logo (1999), La Stratégie du choc : la montée d’un capitalisme du désastre (2007) et Tout peut changer : capitalisme et changement climatique (2014). Elle a reçu en 2016 le Prix Sydney de la paix pour son militantisme en faveur de la justice climatique. Elle est considérée comme l'une des figures les plus populaires de l'altermondialisme et de l'anti-consumérisme.
L'histoire familiale de Naomi Klein est teintée de militantisme politique. Issue d'une famille juive ashkénaze socialiste dont les ancêtres étaient membres du Bund, ses grands-parents étaient des marxistes américains actifs dans les années 1930 et 1940. Son grand-père a été renvoyé de son poste d'animateur chez Disney après y avoir organisé la première grève salariale de l'histoire des studios.
Ses parents ont émigré au Canada en protestation contre la guerre du Viêt Nam. Son père, Michael Klein, était médecin et a été membre du mouvement Physicians for Social Responsibility. Sa mère a réalisé un documentaire dénonçant la pornographie, C'est surtout pas de l'amour : un film sur la pornographie (Not a Love Story). Son frère, Seth, est directeur du Centre canadien pour des alternatives politiques en Colombie-Britannique.
La carrière d'écrivain de Klein commence avec ses contributions au journal The Varsity, un journal étudiant de l'Université de Toronto dont elle est devenue rédactrice en chef. Elle prend part au mouvement féministe en 1989 à la suite de la tuerie de l'École polytechnique de Montréal. Elle obtient la bourse Miliband de la London School of Economics au sein de laquelle elle étudie au niveau master.
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thumb|Édifice de la Banque mondiale à Washington aux États-Unis. Il s'agit d'une institution de Bretton Woods. Elle ne sera considérée par certains comme néo-libérale qu'à partir des années 1990 et du consensus de Washington. Le terme de néolibéralisme désigne aujourd'hui un ensemble d'analyses ou de doctrines inspirées du libéralisme économique aux définitions multiples et concurrentes. Des années 1930 à la fin des années 1960, il est plutôt utilisé pour se référer à l'école de pensée de la Société du Mont-Pèlerin et au Colloque Walter Lippmann.
thumb|Protestation antimondialiste contre le du G8 à Heiligendamm, 2007.|alt= Le mouvement antimondialisation désigne le mouvement social qui se montre critique face à la mondialisation économique. Le mouvement peut aussi se référer aux mouvements altermondialistes où à d'autres mouvement s'opposant à la mondialisation néolibérale. Manifestations de 1999 à Seattle En 1999, lors de la réunion de l'Organisation mondiale du commerce, à Seattle, une opposition d'ampleur du mouvement antimondialisation s'est révélée, qui s'était déjà également exprimée en d'autres occasions, dont notablement à Vancouver, lors du Sommet de l'APEC, en 1997.
Le terme de mondialisation correspond à un libre échange des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l'information. Il désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des humains qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l'information et de la communication (TIC) à l'échelle planétaire.