Le trithéisme est la croyance qu'il y a trois principes divins qui forment une triade. Le mot vient du grec ancien : du préfixe / tri qui veut dire « trois » et de / theos, « dieu ». Il s'agit souvent de trois dieux ayant des pouvoirs et des sphères d'influence distincts mais complémentaires. De cette manière, le trithéisme diffère du dualisme qui envisage deux principes divins antagonistes.
Dans son acception chrétienne, le trithéisme désigne une conception non acceptée par les grandes Églises du dogme de la Trinité. Personne en principe ne se réclame ou ne professe le trithéisme : le terme est généralement employé par des groupes religieux chrétiens à l'encontre d'autres pour leur reprocher une lecture polythéiste de la doctrine trinitaire chrétienne : le trithéisme est alors l'hérésie inverse du modalisme. Les branches principales du christianisme s'accordent sur ce point. Selon leurs adversaires, les trithéistes ne considèrent pas les trois personnes divines (le Père, le Fils et le Saint-Esprit) comme étant un tout unitaire.
Parmi les trithéistes (ou trithéites) chrétiens, on peut mentionner une dissidence apparue au milieu du parmi les monophysites. À l'origine du mouvement, il y eut un Syrien nommé Jean Asqunagès, qui tenait une école à Antioche et qui vint à Constantinople en 557; il se mit à y prêcher avec tant de succès que Justinien le convoqua au palais impérial pour qu'il s'explique sur sa doctrine. Selon Bar-Hebraeus, il aurait déclaré: « Je reconnais dans le Christ une seule nature de Verbe incarné; mais, dans la Trinité, je compte autant de natures, de substances et de déités que de personnes. » La première partie de la phrase est l'expression du monophysisme. On voit que la controverse est fondée sur les difficultés entraînées par les spéculations sans fin sur les mots « nature » et « personne » (ou « hypostase »): les monophysites, assimilant pour le Christ unité de « nature » et unité d'« hypostase », devaient être amenés à se demander si les trois « hypostases » de la Trinité n'avaient pas aussi trois « natures » différentes (voire trois « essences » ou « substances », en utilisant différents termes empruntés à Aristote).
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Sous le terme d'antitrinitarisme, on peut regrouper plusieurs tentatives, au sein de la théologie chrétienne, de refuser le dogme du Dieu unique en trois personnes (la Trinité), et donc de trouver une articulation entre les trois notions bibliques que sont Dieu (le Créateur, déjà reconnu par la tradition hébraïque dans l'Ancien Testament), Jésus (considéré comme son fils dans la tradition chrétienne, postérieure à la première) et l'Esprit Saint. Tous ces mouvements tentent de préciser la signification de l'expression le Fils dans la notion de « Fils de Dieu ».
La théologie chrétienne veut « rendre raison de la foi chrétienne ». Elle est une tentative d'intelligence rationnelle de la foi au moyen des catégories de diverses philosophies (grecques au départ, modernes ensuite). Selon la formule de saint Anselme de Cantorbéry, on la définit comme Fides quaerens intellectum. La théologie désigne le discours croyant sur Dieu, la Bible, la religion et l'Église, et notamment sur les doctrines chrétiennes, élaborée selon les moyens et la perspective énoncés ci-dessus.
God in Christianity is believed to be the eternal, supreme being who created and preserves all things. Christians believe in a monotheistic conception of God, which is both transcendent (wholly independent of, and removed from, the material universe) and immanent (involved in the material universe). Christian teachings on the transcendence, immanence, and involvement of God in the world and his love for humanity exclude the belief that God is of the same substance as the created universe (rejection of pantheism) but accept that God the Son assumed hypostatically united human nature, thus becoming man in a unique event known as "the Incarnation".