vignette|300px|Intervention chirurgicale par un médecin cubain dans un campement du PAIGC. Sara, Guinée-Bissau, 1974.|alt= Linternationalisme médical cubain' ou coopération médicale internationale de Cuba est la politique cubaine initiée après la révolution cubaine de 1959 consistant d'une part à envoyer du personnel médical à l'étranger et d'autre part à accueillir des étudiants en médecine et des patients à Cuba. En 2016, sont présents dans , couplant ces services à des campagnes d'alphabétisation. Ces services payants rapportent à Cuba de dollars, par an en moyenne entre 2011 et 2015, troisième poste de revenus de l’île avec les envois d’argent par la diaspora et les revenus du tourisme. Les salaires du personnel médical sont perçus par l’État cubain qui n’en reverse qu’une faible partie à celui-ci, mais utilise cette manne pour financer l'éducation et un système de santé, gratuits pour la population. Cette caractéristique des conditions de travail du personnel médical à l'étranger a incité certaines organisations non gouvernementales à parler d’« esclavage moderne ». Selon l’historien Adrián López Denis, en 1827, Cuba compte 715 médecins par million d’habitants, un nombre supérieur à celui de la majorité des pays européens en 1890. Le médecin cubain Carlos Finlay, formé en France et aux États-Unis, est le premier scientifique qui détermine que le vecteur de la fièvre jaune est un moustique. En 1909, Cuba est le premier pays à instituer un secrétariat d’État à la Santé et à l’Assistance dirigé alors par Matias Duque. La constitution démocratique cubaine de 1940 décrète que l’accès aux soins médicaux est un droit fondamental pour les Cubains. L'origine du développement de ce système médical est dû à la carence de médecins et de spécialistes qui préférèrent émigrer après la prise de pouvoir du régime castriste en 1959, qui instaure progressivement un régime communiste, plutôt que de voir leur niveau de vie baisser. La moitié des quittent ainsi l'île.