Les guerres de la frontière en Australie sont des guerres de conquête coloniale qui ont opposé les colons européens et les (Aborigènes d'Australie et Indigènes du détroit de Torrès, notamment) . Le nom « guerres de la frontière » (en anglais, « frontier wars ») fait référence à la frontière de la colonie britannique, que les occupants cherchaient à repousser toujours plus loin. Le premier conflit a eu lieu en 1788 quelques mois après le débarquement de la Première flotte britannique ; les derniers conflits frontaliers se sont produits au début du , jusqu'en 1934. La région de l'Australie qui compte le plus grand nombre de morts est le Queensland, où des spécialistes estiment le nombre de tués à 65 000 pour les Australiens autochtones, et à 2 000 pour les colons.
Longtemps refoulées par la mémoire blanche australienne officielle, les guerres de la frontière ont commencé à faire l'objet d'un débat public avec la parution en 1981 du livre de l'historien Henry Reynolds, De l’autre côté de la frontière. Jusqu'alors prévalait le mythe d'une «colonisation pacifique», qui occultait le processus de spoliation des terres, et l'existence même de peuples autochtones.
Si les Autochtones d'Australie se sont vu reconnaître des droits civiques dès 1967, et des droits fonciers dès 1975, si le gouvernement a présenté des excuses nationales aux peuples autochtones en 2008, il n'y a toujours pas de monument national pour honorer les Autochtones massacrés durant les guerres de la frontière.
Les conflits avec les aborigènes n'ont jamais été aussi intenses et sanglants dans les colonies du sud-est que dans le Queensland et le nord-est du continent. Plus d'Australiens autochtones ont été tués à la frontière du Queensland que dans toute autre colonie australienne ; plus de colons aussi. La raison est simple et se reflète dans toutes les sources traitant de ce sujet : il y avait plus d'Autochtones dans le Queensland.
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Le terme « guerres de l’histoire » (en anglais, History Wars) désigne un débat majeur de l'historiographie australienne contemporaine. Le débat porte sur la manière dont doit être interprétée l'histoire de la colonisation de l'Australie par les Britanniques, et l'impact de cette colonisation sur les peuples autochtones aborigènes et les indigènes du détroit de Torrès.
L'expression « génocide de peuples autochtones » est une formule controversée désignant la destruction massive de l'ensemble d'une collectivité ou d'une culture classée parmi les peuples dits autochtones, définis comme étant des minorités ethniques et dont le territoire historique et actuel est intégralement occupé par l'expansion coloniale ou par la formation d'un État-nation dominé par un groupe politique issu d'une puissance coloniale.
The history of Indigenous Australians began at least 65,000 years ago when humans first populated the Australian continental landmasses. This article covers the history of Aboriginal Australian and Torres Strait Islander peoples, two broadly defined groups which each include other sub-groups defined by language and culture. The origin of the first humans to populate the southern continent and the pieces of land which became islands as ice receded and sea levels rose remains a matter of conjecture and debate.
The settlement history of Huế is one of constant demographic shifts, political turmoil, and natural vulnerability. A borderland and battleground during Vietnam’s invasion of Champa Kingdom, the North-South Civil War between two Vietnamese clans Trịnh - Ngu ...