Octobre est le dixième mois des calendriers grégorien et julien, le sixième mois de l'année à compter 31 jours. Il est le deuxième mois de l'automne météorologique dans l'hémisphère nord, alors qu'il est associé au printemps dans l'hémisphère sud.
Son nom est issu du latin october (de octo, huit) car il était le huitième mois de l'ancien calendrier romain.
À l’origine dans le calendrier romain dit romuléen qui comprend dix mois, octobre (en latin october, de octo, huit et du suffixe la provenant peut-être du latin ber « porter », ou de l'expression la, « après les neiges ») est le huitième mois de l'année. Les Romains ayant pris l'habitude de personnifier et de déifier tous les faits qu'ils ont du mal à expliquer (tel le cycle annuel), ils rangent d'un côté les « bons » dieux, et de l'autre les « mauvais » dieux, et prennent soin de se mettre sous la protection des premiers, pour se préserver des seconds. Ainsi dans ce calendrier romain, seuls les quatre premiers mois de l'année portent (ou se rapportent) à des dieux protecteurs, dont trois sont en réalité des déesses : Martius (mois de mars) consacré au dieu romain Mars, Aprilis (mois d'avril) consacré à Aphrodite, Maius (mois de mai) en l'honneur de Maia, Iunius (mois de juin) en l'honneur de Junon. Les autres mois avaient-ils moins de valeur que les précédents aux yeux des Romains ou, comme le pense , l'importance était-elle accordée uniquement aux quatre premiers mois qui commandent la planification des travaux agricoles ? Toujours est-il que les six derniers mois ne sont à cette époque désignés que par le chiffre qui les place et qui permet de les distinguer dans le cours de l'année : Quintilis pour le cinquième mois, Sextilis pour le sixième, September pour septième, October pour le huitième, November pour le neuvième, December pour le dixième. Dans ce contexte, mars est le premier mois de l’année romaine pour honorer le fondateur de Rome Romulus dont le père était le dieu Mars mais également pour honorer le dieu agricole et guerrier : cette divinité romaine préside au printemps, au retour des beaux jours favorables à l'agriculture, et inaugure dans le calendrier la nouvelle année qui met un terme à la trêve militaire traditionnelle ouverte d'octobre à la fin février.