Résumé
La cohésion d'éléments physiques similaires de matière est la résultante de l'ensemble des forces qui les unissent, qui maintient ces éléments ensemble. Ces trois forces essentielles sont l'interaction forte, l'interaction électromagnétique et l'interaction gravitationnelle. Les caractéristiques physiques différentes de chacune de ces forces (notamment en fonction de leur portée, des charges électriques et des masses concernées) font qu'elles s'expriment très différemment suivant l'échelle des éléments : à l'échelle du noyau atomique, l'interaction forte est largement prédominante puis, cent à mille fois moindre, l'interaction électromagnétique, aboutissant à la liaison nucléaire et à la cohésion nucléaire ; au-delà de l'échelle du noyau atomique, via celles de l'atome et de la molécule jusqu'à l'échelle environ métrique, c'est d'abord l'interaction électromagnétique révélant la cohésion chimique. Ainsi, parmi les liaisons chimiques, la cohésion intramoléculaire est principalement due à la liaison covalente, à la liaison ionique ou à la liaison métallique, la cohésion intermoléculaire est essentiellement due aux forces de van der Waals pour les éléments chargés électriquement et à la liaison hydrogène. Cette dernière cohésion est une propriété intrinsèque de la substance, causée par la forme et la structure de ses molécules, créant une attraction électrique qui peut maintenir un petit assemblage telle qu'une goutte d'eau ; à partir de l'échelle environ métrique jusqu'à l'échelle astronomique (planète, système planétaire, galaxie...) c'est l'interaction gravitationnelle qui domine de plus en plus largement, avec la pesanteur. Fichier:Nucleus drawing.svg |Diagramme schématique d'un noyau atomique montrant la cohésion des deux types de [[nucléon]]s : [[proton]]s (rouge) et de [[neutron]]s (bleu). Image:Hg_Mercury.jpg |La cohésion de la [[Goutte (physique)|goutte]] de [[Mercure (chimie)|mercure]] est plus forte que : (1) son [[adhésion]] avec le verre (pas de remontée sur la paroi verticale en contact) ; (2) la pesanteur s'exerçant sur le mercure (fort bombement de la goutte).
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Cours associés (1)
MSE-326: Ceramic and colloidal processing
The course covers the production of ceramics and colloids from the basic scientific concepts and theories needed to understand the forming processes to the mechanisms and methods of sintering (firing)
Séances de cours associées (23)
Humidification et longueur des capillaires
Explore la mouillabilité, l'équilibre des forces, le comportement de mouillage et la longueur capillaire dans les liquides.
Tension de surface: forces cohésives et d'adhérence
Explore la tension superficielle, les forces cohésives et les forces d'adhérence dans les liquides.
Catalyse hétérogène: Introduction
Introduit une catalyse hétérogène, discutant de la tolérance des catalyseurs aux conditions extrêmes et de la réorganisation des cristaux en surface.
Afficher plus
Publications associées (35)
Personnes associées (2)
Concepts associés (12)
Molécule d'eau
La molécule d’eau, de formule , est le constituant essentiel de l’eau pure. Celle-ci contient également des ions résultant de l’autoprotolyse de l’eau selon l’équation d'équilibre : H + OH (ou 2 HO + OH). L’eau pure n’est pas présente dans la nature et doit être obtenue par des processus physiques. Cette molécule a des propriétés complexes à cause de sa polarisation (voir la section Nature dipolaire). L’eau à pression ambiante (environ un bar) est gazeuse au-dessus de , solide en dessous de et liquide entre les deux.
Capillarité
La capillarité est le phénomène d'interaction qui se produit aux interfaces entre deux liquides non miscibles, entre un liquide et l'air ou entre un liquide et une surface. Elle est due aux forces de tension superficielle entre les différentes phases en présence. On retrouve la capillarité lorsque les buvards aspirent l’encre, les éponges s’imbibent d’eau, ou quand on trempe une partie de son morceau de sucre dans son café et que ce sucre devient tout noir. Une bougie est constituée d'une mèche et de cire ou de stéarine.
Adhésion
En physique et en mécanique, l’adhésion est l’ensemble des phénomènes physico-chimiques qui se produisent lorsque l’on met en contact intime deux matériaux, dans le but de créer une résistance mécanique à la séparation. Une fois le contact établi, l’énergie nécessaire pour réaliser la séparation s’appelle énergie d’adhésion (énergie par unité de surface). Elle ne doit pas être confondue avec l’adhérence, qui est au contraire la force (par unité de surface) nécessaire pour réaliser cette même séparation.
Afficher plus