La biologie participative désigne une approche de la biologie contributive, indépendante ou collaborative avec des laboratoires académiques ou industriels. Il s'agit d'individus (néophytes, amateurs, ou expérimentés), d'associations ou de petites entreprises dont les visées sont souvent non lucratives, dans une démarche de science ouverte ou éducative, ou lucratives.
Le terme bio-hacker (néologisme construit à partir des mots biologie et hacker) est parfois utilisé pour désigner un individu expérimentant, par exemple couramment utilisé, les propriétés de l'ADN et d'autres aspects de la génétique, dans le cadre ou en dehors du cadre académique, gouvernemental ou commercial. Les bio-hackers sont comparables aux hackers informatiques dans leur approche ouverte de leur champ d'étude.
Le biohacking est l'une des pratiques phares de la biologie participative depuis le début des années 1990. Il consiste en une articulation de pratiques appuyées par une philosophie libertaire que l'on pourrait résumer par :
libre accès à l'information et la connaissance ;
étude et compréhension des phénomènes et fonctionnements du vivant ;
déconstruction des outils d'étude et d'analyse du vivant ;
détournement des méthodes et outils de travail ;
détournement des fonctionnements du vivant dans des finalités nouvelles ;
fabrication d'outils pour réaliser des expériences scientifiques et artistiques.
L'un des textes fondateurs de la biologie participative est le Biopunk Manifesto rédigé par et déclamé le lors du symposium du Centre pour la société et la génétique de l'Université de Californie à Los Angeles, intitulé « Outlaw Biology ? Public Participation in the Age of Big Bio ». Ce manifeste et son autrice revendiquent une filiation avec A Cypherpunk Manifesto d'Eric Hughes (1993). Le courant Biopunk était alors déjà un mouvement littéraire depuis les années 1990.
vignette|Atelier « Biopanique cuisine et féminisme » à l'Hôtel Pasteur à Rennes en 2017, encadré par le Biome hackLab.
Les sciences participatives apparaissent au tout début du , notamment avec un comptage d'oiseaux.
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alt=|vignette|295x295px|Schéma général du processus de modification localisée du génome. L'édition génomique ou modification localisée de séquence génomique (genome editing pour les anglophones) regroupe un ensemble de techniques de manipulation du génome visant à la modification du matériel (et donc de l'information) génétique. Ces techniques sont plus précises et ciblées que les techniques OGM historiques qui consistent à modifier ces organismes par transgenèse, procédé qui introduit un fragment d'ADN exogène à un emplacement aléatoire du génome.
Recently, using HIV-1-derived lentivectors, we obtained efficient transduction of primary human B lymphocytes cocultured with murine EL-4 B5 thymoma cells, but not of isolated B cells activated by CD40 ligation. Coculture with a cell line is problematic fo ...
2005
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The limited amount of fossil fuels shifted research in industry and academia towards sustainable production of their substitutes. One of the most prominent biofuel candidates is Methyl Ethyl Ketone (MEK), due to its thermo-physical and transport properties ...