vignette|Progression des dates de dépassement entre 1969 et 2018.
vignette|Progression des dates de dépassement selon le calcul de l'ONG Global Footprint Network.
Le jour du dépassement, ou jour du dépassement de la Terre (en Earth Overshoot Day ou EOD), correspond à la date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources naturelles que la planète est capable de produire en un an pour régénérer ses consommations ou absorber les déchets produits, dont le dioxyde de carbone. Passé cette date, l’humanité puiserait donc dans ses ressources à une vitesse qui n'est pas de l'ordre du « renouvelable à échelle humaine », accumulant les déchets au-delà de leur absorption sur le reste de l'année en cours.
En 2023, l'ONG a estimé cette date au .
Le calcul du jour de dépassement est considéré comme un outil de communication simple à comprendre, mais fait l'objet de diverses critiques. Sa capacité à représenter la consommation des ressources de la planète est mise en cause, et il n'est pas considéré comme un outil suffisant à lui seul pour évaluer les politiques et les pratiques socio-environnementales.
Le calcul est dérivé de celui de l'empreinte écologique globale, concept développé par Mathis Wackernagel, président de Global Footprint Network.
Global Footprint Network présente le jour du dépassement comme le résultat de la formule :
où :
est le jour de dépassement (compté à partir du ) ;
est la biocapacité ou capacité de production biologique de la planète en hectare global (hag) ;
est l’empreinte écologique de l'humanité hectare global (hag)
Il s'agit donc du rapport de la biocapacité sur l'empreinte écologique globale, ramené à une date de l'année, une date étant perçue comme plus marquante qu’un pourcentage.
De manière similaire peut être calculé le nombre de planètes Terre qui serait nécessaire pour subvenir à la consommation en ressources renouvelables de l'humanité en une année.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
The Transition Workshop1_ Theory Masterclass is the first theoretical part of a complete interdisciplinary and intensive training on the pathways for decarbonizing and resilient cities and regions, en
Ce cours s'articule autour de la lumière comme élément structurant de l'espace et du temps, à travers une approche mêlant dynamique solaire, matérialité, construction et empreinte écologique.
The UE Argamassa Armada will develop prototypes of structural elements in textile reinforced concrete (TRC) for the context of social housing in Nicaragua, based on the knowledge of the TRC Prototype
Global Footprint Network, fondé en 2003, est un indépendant basé aux États-Unis, en Belgique et en Suisse. Il est identifié comme étant un organisme de bienfaisance à but non lucratif au sens de la réglementation de chacun de ces trois pays. Global Footprint Network développe et promeut des outils pour faire progresser le développement durable, y compris l'empreinte écologique et la biocapacité. Ces notions servent à mesurer la quantité de ressources que nous utilisons et la façon de gérer ce que nous possédons.
La biocapacité, capacité biologique, d’une zone biologiquement productive (appelée aussi zone bioproductive) donnée désigne sa capacité à produire une offre continue en ressources renouvelables et à absorber les déchets découlant de leur consommation, notamment la séquestration du dioxyde de carbone. La biocapacité est mesurée en hectares globaux (hag, ou gha en anglais), comme l'empreinte écologique. Les composantes de la biocapacité sont les suivantes : les terres cultivées ; les pâturages ; les forêts ; les zones de pêche ; les terrains bâtis.
En sciences de l'environnement, le dépassement est l'état d'un organisme ou système à partir duquel son activité induit une demande ou consommation de ressources supérieure à ce qui est régénéré dans le même laps de temps. Il s'agit le plus souvent de populations animales et humaines. Les sciences de l'environnement étudient dans quelle mesure les populations humaines, par leur consommation de ressources, dépassent la quantité de ressources qu'il leur est possible d'utiliser durablement.
Couvre l'évaluation de la durabilité, les méthodes d'empreinte écologique, le calcul de la biocapacité et le jour du dépannage de la Terre.
Explore le découplage de la croissance économique de l'utilisation des ressources pour rester à l'intérieur des frontières planétaires.
Explore les empreintes écologiques, les frontières planétaires, les systèmes d'indicateurs et les objectifs de développement durable.
The net-zero emission target necessitates a significantly expanded deployment of clean technologies compared to their current utilization. Precisely estimating the future potential of these technologies requires a thorough understanding of their cost and c ...
The socio-economic dimensions of coal mining in India form a complex picture of inter -linked livelihoods and economic dependencies. In this article, we contribute to sharpening this understanding through an analysis of household reliance on coal -related ...
London2024
The aim of my thesis is to provide urban architects and planners with working theoretical elements territorial project of the living. The living and the socio-ecological transition are key concepts in the nature and people paradigm, which asserts a human-n ...