vignette|270px|Katsuogi avec chigi sur le honden de Nishina Shinmei-gū.
Les ou sont de courts et décoratifs rondins de bois que l'on trouve en architecture japonaise et particulièrement dans l'architecture shinto. Ils sont placés à angle droit le long de la crête des toits et sont généralement présents dans l'architecture religieuse ou impériale. Les katsuogi sont antérieurs à l'influence bouddhiste et constituent un élément architectural propre au Japon. Ils sont souvent placés sur les toits avec des chigi, ornementations en forme de fourche utilisées sur les sanctuaires shintoïstes. Aujourd'hui, les katsuogi et les chigi sont employés exclusivement sur les bâtiments shintoïstes et peuvent servir à les distinguer des autres structures religieuses telles que les temples bouddhistes.
vignette|gauche|270px|Katsuogi placés le long de la poutre faîtière du toit à Ise-jingū.
Le but original des katsuogi est incertain. Une théorie veut que les rondins de bois ont été initialement utilisés pour peser sur les couvertures en chaume des premiers bâtiments japonais. Comme les techniques de construction se sont améliorées, le besoin de poids a disparu et les rondins ne restent plus que pour leur valeur ornementale. Leur existence au cours de la période Jōmon (250-538) est en tout cas bien documentée par de nombreux objets.
Comme les chigi, les katsuogi sont initialement réservés à la seule noblesse. La première description que l'on en connaisse se trouve dans le Kojiki, un texte japonais du , où ils semblent n'être accessibles qu'à l'empereur. Dans l'extrait, l'empereur Yuryaku (418-479) voit le toit de la maison d'un fonctionnaire chargé de katsuogi. Très irrité, il traite le fonctionnaire de coquin et de misérable pour avoir construit une maison à l'imitation du palais impérial.
Plus tard, les empereurs accordent à des familles telles que les Nakatomi et Mononobe la permission d'installer des katsuogi sur leurs maisons. Comme ces clans étaient de fervents partisans et des administrateurs shinto, les katsuogi ont fini par décorer les sanctuaires shintoïstes.
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L’architecture shinto est celle des sanctuaires shinto japonais. À quelques exceptions près, le schéma général d'un sanctuaire shinto est d'origine bouddhiste. Avant le bouddhisme, les sanctuaires étaient tout simplement des structures temporaires érigées pour un usage particulier. Le bouddhisme a introduit au Japon l'idée de sanctuaires permanents et beaucoup du vocabulaire de l'architecture shinto. La présence de vérandas, de lanternes de pierre et de portes complexes sont des exemples de cette influence.
vignette|Le sanctuaire Izumo Taisha est le plus vieux sanctuaire shintoïste. Les sanctuaires shinto, appelés le plus souvent en japonais, sont des lieux de culte du shintoïsme, où l'on vénère un kami. On parle parfois aussi de , ou simplement , voire de . vignette|Plan d'un sanctuaire. À l'entrée d'un sanctuaire se trouve un portail généralement rouge appelé , séparant l'enceinte sacrée de l'environnement profane. Après un possible , on accède à l'intérieur du sanctuaire, via l'allée, , bordée de lanternes appelées .