AmibeUne amibe est un micro-organisme appartenant à divers groupes de cellules complexes eucaryotes. Dans l'usage du terme, amibe désigne en fait des organismes membres de nombreux groupes de protistes de différents taxons eucaryotes : Amoebozoa, Acanthamoeba, Rhizaria, Heterokonta, Excavata et Opisthokonta : il ne s'agit donc pas d'un groupe monophylétique mais polyphylétique. L'ancêtre commun à toutes les amibes est peut-être également l'ancêtre commun de tous les eucaryotes.
Cortex cellulairevignette|Distribution de la F-actine dans le cortex cellulaire, comme le montre la coloration à la rhodamine-phalloïdine de cellules HeLa qui expriment de façon constitutive l'Histone H2B-GFP pour marquer les chromosomes. La F-actine est ainsi représentée en rouge, tandis que l'Histone H2B est affichée en vert. La cellule de gauche est en mitose, comme le démontre la condensation des chromosomes, tandis que la cellule de droite est en interphase (comme déterminé par un noyau cellulaire intact) dans un état de suspension.
Cell migrationCell migration is a central process in the development and maintenance of multicellular organisms. Tissue formation during embryonic development, wound healing and immune responses all require the orchestrated movement of cells in particular directions to specific locations. Cells often migrate in response to specific external signals, including chemical signals and mechanical signals. Errors during this process have serious consequences, including intellectual disability, vascular disease, tumor formation and metastasis.
Pseudopodethumb|Un Chaos. Les pseudopodes (du grec pseudês, qui signifie « faux », et podos, « pied ») sont des déformations de la membrane plasmique qui permettent à une cellule de se nourrir et se déplacer en rampant sur un support dans une direction déterminée. C'est un prolongement cellulaire rétractile qui permet à la cellule de ramper sur une surface plane On observe la production de pseudopodes uniquement chez les cellules eucaryotes, plus précisément chez les cellules animales ou chez les protistes (par exemple : les amibes).
ChimiotaxieLa chimiotaxie, l'un des types de taxies, est le phénomène par lequel des cellules corporelles, des spermatozoïdes, le tube pollinique d'un grain de pollen, ou des bactéries, ou d'autres organismes uni-, ou pluricellulaires, se dirigent ou dirigent leurs mouvements en fonction de certaines espèces chimiques présentes dans l’environnement. Il peut s'agir d'attirance et d'évitement. Trouver de la nourriture (par exemple du glucose) en se dirigeant vers sa concentration la plus élevée est très important pour les bactéries, aussi bien qu’éviter les agents nuisibles (tels que le phénol).
LamellipodeLe lamellipode est une large extension membranaire faite de polymères d’actine F que la cellule utilise pour explorer son environnement à la recherche de matrice extracellulaire. Le lamellipode est une structure saillante de migration riche en actine. Sa formation est dépendante d’une protéine G monomérique nommée Rac1. Les lamellipodes permettent le mouvement de la cellule par quatre étapes : protrusion, adhésion, translocation et retraction. vignette|Cellules de crêtes neurales en culture in vitro en train de migrer grâce à leurs lamellipodes.
Filament d'actineUn filament d'actine, ou microfilament, est un homopolymère d'actine, protéine de 42 kDa (Unité de masse atomique). C'est un constituant essentiel du cytosquelette des cellules eucaryotes, ainsi que des fibres musculaires. L'actine représente ainsi environ 10 % du total des protéines d'une cellule animale typique, la moitié étant assemblée en filaments d'actine alors que l'autre moitié est libre dans le cytosol sous forme de monomères d'actine.
Granulocyte neutrophileLes granulocytes neutrophiles ou polynucléaires neutrophiles (PNN) (ou simplement « les neutrophiles ») sont des cellules sanguines appartenant à la lignée blanche. Ce sont des globules blancs (leucocytes) qui ont un rôle majeur dans le système immunitaire. Les neutrophiles font partie des cellules granulocytes ou « cellules polynucléaires ». On les appelle polynucléaires en raison d'une erreur historique : de par le caractère plurilobé de leur noyau (de deux à cinq lobes en général), on a longtemps cru que ces cellules possédaient plusieurs noyaux.