Concept

Principe de Hardy-Weinberg

Résumé
Le principe de Hardy-Weinberg (aussi connu sous le nom de loi de Hardy-Weinberg ou équilibre de Hardy-Weinberg, Hardy–Weinberg equilibrium en anglais) est une théorie de génétique des populations qui postule qu'au sein d'une population (idéale), il y a un équilibre des fréquences alléliques et génotypiques d'une génération à l'autre. Autrement dit, les fréquences alléliques et génotypiques restent constantes d’une génération à l’autre. Gregor Mendel est souvent reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il a étudié la transmission de caractères sur des petits pois tels que leur couleur ou leur aspect. Ses expériences l'ont amené à affirmer que des caractères distincts se transmettent de manière indépendante et que certains sont dominants et d'autres récessifs. La génétique mendélienne a été critiquée par Udny Yule car il pensait que la proportion des allèles dominants ne feraient qu'augmenter. Reginald Punnett, qui ne parvenait pas à prouver le contraire à Udny Yule, a demandé au mathématicien britannique Godfrey Harold Hardy de résoudre le problème. Celui-ci a apporté la preuve que les génotypes restent stables d'une génération à l'autre. Un médecin allemand, Wilhelm Weinberg, a abouti à cette même conclusion de manière indépendante. La loi a donc été nommée « loi de Hardy-Weinberg ». Pour que l'équilibre existe, plusieurs hypothèses sont considérées. La population doit être de taille infinie de telle sorte que l’on puisse assimiler les fréquences observées à des probabilités en vertu de la loi des grands nombres. Les couples se forment au hasard (panmixie) et les gamètes se rencontrent au hasard (pangamie). Les générations ne se chevauchent pas, c’est-à-dire que deux individus de générations différentes ne peuvent pas se reproduire ensemble. Enfin, il n’y a pas de sélection naturelle, ni de mutation, ni de migration. Considérons un gène possédant deux allèles : l’allèle A et l’allèle B. Soient cinq suites , , , et . correspond à la fréquence de l’allèle A à la génération , et correspond à la fréquence de l’allèle B à la génération .
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