Le futurisme est un mouvement littéraire et artistique européen du début du (de 1910 à 1920), qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Les peintres futuristes vont s'employer à réaliser, presque littéralement, le manifeste fondateur de Marinetti. Mais ils voudront formuler leurs propres moyens de combattre passé et tradition. Ils cherchent un langage plastique pour donner aux masses le sentiment de leur puissance. Rapidement, deux directions graphiques se dégagent : la représentation du mouvement, affirmé comme étant un dynamisme universel, et le conflit des corps dans l'espace.
Russolo, Carrà, Marinetti, Boccioni and Severini in front of Le Figaro, Paris, 9 February 1912.jpg|[[Luigi Russolo]], [[Carlo Carrà]], [[Filippo Tommaso Marinetti]], [[Umberto Boccioni]] et [[Gino Severini]], Paris, 9 février 1912.
Aldo Palazzeschi, Carlo Carrà, Giovanni Papini, Umberto Boccioni, Filippo Tommaso Marinetti, 1914.jpg|[[Aldo Palazzeschi]], [[Carlo Carrà]], [[Giovanni Papini]], [[Umberto Boccioni]], [[Filippo Tommaso Marinetti]], 1914.
Futuristi con panciotti futuristi.jpg|Second futurisme : [[Fortunato Depero|Depero]], [[Filippo Tommaso Marinetti|Marinetti]], [[Francesco Cangiullo|Cangiullo]], 1924.
Le futurisme naît en Italie autour du poète Filippo Tommaso Marinetti (Manifeste du futurisme, 1909). Auteurs de deux manifestes en 1910, les premiers peintres du mouvement, Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Gino Severini, Luigi Russolo, empruntent à la technique divisionniste et au cubisme pour faire interférer formes, rythmes, couleurs et lumières afin d'exprimer une , une simultanéité des états d'âme et des structures multiples du monde visible.
Le futurisme prône l'amour de la vitesse (Luigi Russolo, Dynamisme d'une automobile, 1912-1913) et de la machine en exaltant la beauté des voitures, ainsi que la nécessité de la violence pour débarrasser l’Italie du culte archéologique du passé.