Résumé
Pluralisme est un terme employé en philosophie pour signifier « doctrine de la multiplicité », souvent employé par opposition au monisme (« doctrine de l'unité ») et au dualisme (« doctrine de la dualité »). Le terme a différentes significations en métaphysique, ontologie et épistémologie. En métaphysique, le pluralisme est une doctrine selon laquelle il existe plus d'une réalité, tandis que le réalisme pose qu'il n'y en a qu'une qui peut avoir une ontologie objective unique. Sous une certaine forme, c'est une doctrine qui avance que de nombreuses substances existent, en opposition avec le monisme qui tient que l'existence est une substance unique, souvent soit la matière (matérialisme) ou l'esprit (idéalisme), et le dualisme qui croit que deux substances, telles que matière et l'esprit, sont nécessaires. Dans l'ontologie, le pluralisme se réfère à différentes façons, types ou modes d'être. Un thème du pluralisme ontologique est par exemple la comparaison des modes d'existence des choses comme « homme » et « voiture » avec des choses comme « nombres » et autres concepts tels qu'ils sont utilisés dans la science. En épistémologie, le pluralisme est la position affirmant qu'il n'y a pas qu'un seul, mais beaucoup de moyens cohérent d'approcher des vérités relatives au monde. Souvent, cette position est associée au relativisme culturel, au pragmatisme, ou conceptuel ou contextuel. En philosophie, le pluralisme métaphysique est la multiplicité des modèles métaphysiques de la structure et du contenu de la réalité, à la fois comme elle apparaît et comme la logique dicte qu'elle pourrait être, comme le montrent les quatre modèles connexes de La République de Platon et tel que développé dans le contraste entre le phénoménisme et le physicalisme. Le pluralisme est contraire au concept du monisme en métaphysique tandis que le dualisme en est une forme limitée, un pluralisme d'exactement deux modèles, structures, éléments ou concepts.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Publications associées (5)
Concepts associés (17)
Philosophie
La philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Noûs
Le noûs (en νοῦς) est, en philosophie et dans l’Antiquité grecque, l'esprit, la raison, l'intellect. Cette notion, introduite pour la première fois dans un système cosmologique par Anaxagore de Clazomènes, au milieu du , a été enrichie et profondément renouvelée chez Platon, Aristote et Plotin. Par la suite, cette notion a connu une fortune et un développement considérables dans les domaines de l’éthique, de la gnoséologie, de la noétique, et en particulier dans l'histoire de la métaphysique.
Atomisme
vignette|Cube de tantale à l'état liquide. L'atomisme est un courant philosophique et physicien affirmant que la matière est discontinue et composée d'éléments insécables. Leucippe et son élève Démocrite sont les Grecs considérés comme les fondateurs de l'atomisme au , doctrine reprise par Épicure, puis à Rome par Lucrèce au Les atomistes anciens appelaient atomes les éléments microscopiques, insécables, solides et localisés dont ils pensaient que la matière était constituée.
Afficher plus