Concept

Les Contes de ma mère l'Oye

Résumé
Les Contes de ma mère l'Oye sont un recueil de huit contes de fées de Charles Perrault paru le , sous le titre Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, avec cet autre titre au dos : Contes de ma mère l'Oye. L'œuvre est devenue un classique de la littérature enfantine, occultant tout le reste de la production littéraire de son auteur. 190px|thumb|Le Chat botté, page manuscrite et illustrée de la fin du . Trois ans avant la fin du , le très sérieux écrivain Charles Perrault, alors âgé de soixante-neuf ans et adversaire de La Fontaine, Nicolas Boileau et La Bruyère dans la querelle des Anciens et des Modernes, fait paraître la première édition du recueil sous le nom de son troisième fils, Pierre Darmancour. Cette première édition comprend huit contes en prose, auxquels il faut ajouter une nouvelle et deux contes en vers, parus antérieurement. Les Contes de ma mère l'Oye paraissent à une époque où, de façon éphémère, le genre des contes de fées est en vogue chez les adultes des milieux bourgeois et aristocratiques. Mais paradoxalement, aucune œuvre de ce genre n'existe pour les enfants. Seul un fonds de récits est colporté oralement par les nourrices et les bonnes d'enfants venues de la campagne pour travailler dans les villes. L'auteur n'« invente » donc pas à proprement parler les contes qu'il écrit, mais s'inspire de ces contes populaires et peut-être aussi du Pentamerone, recueil de l'Italien Giambattista Basile : il en sélectionne une infime partie et les transforme largement. Ma mère l'Oye est, quant à elle, un personnage fictif populaire, incarnant une campagnarde de qui viendraient ces contes. Perrault serait ainsi l'un des premiers collecteurs mais comme il ne cite pas ses sources, on ne peut le considérer comme tel. Il est aussi un des premiers, sinon le premier, à édulcorer les contes populaires, dont les versions d'origine sont bien plus crues. Les contes rencontrent dès leur parution la faveur du public, avec pour conséquence une deuxième édition lancée par Barbin la même année 1697, de nombreuses contrefaçons hollandaises inondant le marché et surtout, la prolifération de récits et de recueils féeriques.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.