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Le conte merveilleux, ou conte de fées, est un sous-genre du conte. Dans ce type de littérature interviennent des éléments surnaturels ou féeriques, des opérations magiques, des événements miraculeux propres à enchanter le lecteur, ou l'auditeur dans le cas d'une séance de conte, généralement empruntés au folklore. La plupart des récits appartenant à ce genre littéraire ont circulé de bouche à oreille, avant d'être l'objet au de collectages, retranscriptions à l'écrit et de se retrouver relativement fixés dans leur forme et contenu. On considère généralement que les contes merveilleux sont représentés par les contes-types AT 300 à AT 749 de la classification Aarne-Thompson-Uther (mais on trouve dans diverses cultures des contes merveilleux ne pouvant se rattacher à aucune de ces entrées). Les motifs des contes merveilleux sont extrêmement anciens, et pour certains (comme La Belle et la Bête et Nain Tracassin) pourraient remonter à la Préhistoire. Cela les rend plus vieux encore que les plus anciens textes écrits connus. Ils se sont transmis oralement depuis le proto indo-européen. Cette théorie reste cependant controversée, d'autres chercheurs estimant ces motifs plus récents. Il convient ici d'identifier la fonction des motifs narratifs dans le discours. Ce type de contes a subi en effet une évolution sur la très longue durée. Il faut identifier le référent, qui est souvent cosmologique ou remonte à une période très haute des sociétés. La périodisation est indispensable à l'analyse. On peut ainsi retracer la transmission depuis les locuteurs (de l'indo-européen puis de ses dialectes majeurs , ou bien du proto-ouralien, puis du finnois, etc.) jusqu'à leur dernier état connu. La mythologie comparative et reconstructive ne fonctionne pas autrement : il y avait déjà des en Grèce classique et à Rome. La notion de tradition admet et nécessite celles de renouvellement formel et de conservation.