HydrocéphalieL’hydrocéphalie (du grec ancien / húdôr (« eau ») et / kephalế (« tête »)) est une anomalie neurologique sévère, définie par l'augmentation du volume des espaces contenant le liquide cérébro-spinal (LCS) : ventricules cérébraux et espace sous-arachnoïdien. Cette dilatation peut être due à une hypersécrétion de LCS, un défaut de résorption, ou une obstruction mécanique des voies de circulation. Dans les familles issues de mariages entre apparentés, l'enfant consanguin a 13 fois plus de risques de développer une hydrocéphalie.
Maladie de ParkinsonLa maladie de Parkinson (abrégée « Parkinson », ou MP) porte le nom de James Parkinson, un médecin anglais ayant publié la première description détaillée de celle-ci dans An Essay on the Shaking Palsy en 1817. C'est une maladie neurodégénérative irréversible d'évolution lente. Caractérisée par une perte progressive de neurones dopaminergiques, elle est une maladie chronique qui affecte le système nerveux central (SNC) et provoque des troubles progressifs d'ordre moteurs, cognitifs et comportementaux.
Plaque motriceLa plaque motrice est une zone spécialisée de la membrane des cellules musculaires squelettiques comprenant des récepteurs cholinergiques. Elle fait partie de la jonction neuromusculaire et permet la réception de l’acétylcholine, neurotransmetteur libéré par le motoneurone dans la fente synaptique. À l'entrée d'un muscle, le motoneurone se ramifie et forme une terminaison axonale accolée à la fibre musculaire qu'il innerve. La terminaison axonale et la plaque motrice constituent ensemble la jonction neuromusculaire.
IschémieUne ischémie (prononcé : ; du grec ancien : , « tenir » et , « sang ») est la diminution de l'apport sanguin artériel à un organe. Cette diminution entraîne essentiellement une baisse de l'oxygénation des tissus de l'organe en dessous de ses besoins (hypoxie) et la perturbation, voire l'arrêt, de sa fonction. L’ischémie est l’interruption à la fois de l’apport d’oxygène et de nutriment, mais cela interrompt également l’élimination des molécules toxiques résultant du métabolisme cellulaire.
Sommeil paradoxalvignette|Polysomnographie. Encadré en rouge l'EEG lors du sommeil paradoxal, la barre rouge indique les mouvements oculaires. Le sommeil paradoxal, connu également comme le sommeil REM (Rapid Eye Movement), fait suite au sommeil lent (« sommeil à ondes lentes » désignant les stades 3 et 4), et constitue le cinquième et dernier stade d'un cycle du sommeil. Une « nuit » comprend de trois à six cycles successifs d'une durée chacun de 90 à 120 minutes.
NarcolepsieLa narcolepsie ou « maladie de Gélineau » est un trouble du sommeil chronique ou dyssomnie rare. Les symptômes peuvent inclure un temps de sommeil excessif, une impression de fatigue extrême ou encore le fait de tomber en cataplexie involontairement à un moment non adapté, comme au travail, à l'école ou dans la rue. Les patients atteints de narcolepsie souffrent habituellement de troubles nocturnes du sommeil et d'un temps de sommeil anormal, ce qui prête à confusion avec l'insomnie.
ParésieChez un être vivant, la parésie est une diminution du recrutement volontaire d'unités motrices sur un muscle agoniste lors de la contraction musculaire. Cette diminution est aggravée par le degré d'étirement du muscle antagoniste. La parésie s'oppose à la plégie, qui, de son côté, est caractérisée par la perte totale de recrutement moteur due à une lésion médullaire, corticale ou capsulaire interne. Les aminosides peuvent en être la cause. Si la parésie se manifeste sur un hémicorps, on parle d'hémiparésie.
Trouble du sommeilUn trouble du sommeil (somnipathie) est un trouble médical pouvant avoir des causes physiologiques, environnementales ou comportementales (lié aux habitudes du sommeil d'un individu). En 2015, environ un adulte américain sur trois déclarait un trouble de sommeil. Certains troubles du sommeil sont suffisamment sérieux pour interférer au fonctionnement physique, mental et émotionnel. Un test communément utilisé pour quantifier les troubles du sommeil est la polysomnographie.
Poisson-globeLes poissons-globes (Tetraodontidae, en français Tétraodontidés ; du grec ancien tetra = quatre et odous = dent) ou poissons-ballons, sont une famille de poissons ayant la capacité de se gonfler. Une autre de leurs caractéristiques est de ne pas avoir de piquants, ce qui les distingue des poissons du genre Diodon qui en ont. La plupart des espèces contiennent des toxines extrêmement puissantes, comme le célèbre Fugu (nom générique donné aux espèces du genre Takifugu, qui fait partie de cette famille).
TétrodotoxineLa tétrodotoxine (TTX) est une toxine neurotoxique isolée pour la première fois en 1909 et présente chez certaines espèces de poisson, dont le Fugu, mais également chez des bactéries. Elle a aussi été isolée dans d'autres espèces incluant le triton de Californie, certaines grenouilles (Atelopus varius varius, A. varius ambulatorius, etc.), certains crabes ( lAtergatis), chez des étoiles de mer de la famille des Astropecten, chez le poulpe à anneaux bleus et chez des limaces de mer (Babylonia japonica, Charonia sauliae, Tufufa lissostoma).