vignette|Martensite : Microstructure en forme d'aiguille.
La martensite (fer α') est une phase métastable des aciers, issue de la transformation sans diffusion de l'austénite γ en dessous d'une température martensitique. Elle tire son nom de (1850-1914), métallurgiste allemand. La structure de la martensite des aciers trempés est étudiée par Floris Osmond en 1890.
La martensite est ferromagnétique. Elle possède une grande dureté (HV > 800) et une fragilité notable. Elle a une structure en aiguilles (plaques) ou en lattes, visibles avec un grossissement suffisant, après attaque par les réactifs classiques. Ces aiguilles correspondent à des plaquettes internes dont le plan habituel est voisin de (225), orientées à l'intérieur de chaque grain initial d'austénite suivant trois directions parallèles aux côtés d'un triangle équilatéral. Le durcissement de la martensite est d'ordre physico-chimique ; chaque atome de carbone, plus volumineux que l'interstice où il est inséré, écarte les atomes de fer voisins, créant une sphère de perturbation autour de lui-même. Le réseau du fer est ainsi fortement distordu et ces perturbations, en bloquant le mouvement des dislocations, durcissent l'acier.
C'est une solution solide d'insertion sursaturée en carbone dans le fer α (ferrite), de même composition que l'austénite initiale. La transformation de l'austénite en martensite consiste en une modification du réseau cristallin (avec un faible déplacement des atomes de fer), sans qu'il y ait de diffusion des atomes de carbone : on appelle ce type de transformation « displacive ».
La martensite cristallise selon un modèle quadratique hybride.
Dans un premier temps, on austénitise un acier (structure cubique à faces centrées) ayant une quantité de carbone supérieure à 0,05 % (limite de solubilité du carbone dans le fer alpha de la ferrite). Lors d'un refroidissement « classique », l'austénite, qui n'est plus stable en dessous de , se transforme en ferrite et en cémentite sous leur forme d'équilibre que l'on retrouve dans le diagramme fer-carbone : dans ce cas, on observe une migration d'atomes de carbone vers les joints de grain formant de la cémentite.
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Ce cours est une introduction aux transformations de phases liquide-solide et solide-solide. Il aborde les aspects thermodynamiques et cristallographiques. Il traite principalement des matériaux métal
Ce cours est une introduction au comportement mécanique, à l'élaboration, à la structure et au cycle de vie des grandes classes de matériaux de structure (métaux, polymères, céramiques et composites)
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L'austénite est une solution solide de carbone dans l'allotrope γ du fer, qui est stable entre 911 et à la pression atmosphérique. Cet allotrope a une structure cristallographique cubique à faces centrées, notation Strukturbericht A1, qui permet une grande solubilité du carbone (jusque 2,1 % massique à ). Le fer γ est paramagnétique (on entend par là qu'il quitte le domaine de ferromagnétisme du fer à basse température – T < Tc = – et entre dans le domaine paramagnétique). vignette|Austénite.
L’acier au carbone est un acier dont le principal composant d'alliage est le carbone, entre 0,12 et 2,0 %, les autres éléments d'alliages étant en quantité très faible. Plus la teneur en carbone est élevée, plus la résistance mécanique de l'acier peut être augmentée par traitement thermique, au détriment de sa ductilité. L'acier au carbone est un acier qui contient du carbone comme principal alliage. Il est solide, résistant et peu coûteux, mais il rouille facilement. L'acier inoxydable, quant à lui, contient principalement du chrome et de nickel.
At atmospheric pressure, three allotropic forms of iron exist, depending on temperature: alpha iron (α-Fe, ferrite), gamma iron (γ-Fe, austenite), and delta iron (δ-Fe). At very high pressure, a fourth form exists, epsilon iron (ε-Fe, hexaferrum). Some controversial experimental evidence suggests the existence of a fifth high-pressure form that is stable at very high pressures and temperatures. The phases of iron at atmospheric pressure are important because of the differences in solubility of carbon, forming different types of steel.
Explore les transformations de phase dans les alliages d'acier, la formation de microstructures et les effets de la teneur en carbone sur les propriétés de l'acier.
Carbon nanostructures formed through physical synthesis come in a variety of sizes and shapes. With the end goal of rationalizing synthetic pathways of carbon nanostructures as a function of tunable parameters in the synthesis, we investigate how the initi ...
Magnetic skyrmions are nanometric and non-trivial spin textures with non-zero topological charge. Their robustness against perturbations and the possibility to control them using external stimuli make them ideal candidates for future spintronic application ...
Effects of chromium (Cr) content on types and morphologies of various phases of a newly developed Co-Ni-Al-W superalloy (Co-30Ni-6W-9Al-3Ti-1Ta) have been investigated in this study. Microstructural examinations were carried out by field-emission scanning ...