Résumé
vignette|redresse=1.5|Le mouvement locavore encourage les consommacteurs à acheter des produits frais et de saison sur les marchés ou aux paysans locaux (dans les AMAP, les , les épiceries locavores ou directement sur le lieu de récolte). Le locavorisme ou mouvement locavore est un mouvement international prônant l' et la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à maximum autour de son domicile (le rayon retenu continuant de faire débat). Selon une étude de l'ingénieur agronome Damien Roux, ce chiffre varie entre 80 et , avec une valeur consensus (non officielle) qui serait autour de . Est nommée locavore une personne qui adhère au locavorisme. Les adeptes de ce localisme alimentaire reprennent à leur compte la notion de circuit court et de (en) forgée dans les années 1980 par Tim Lang, professeur en politique alimentaire à l'Université de Londres. Le mouvement locavore encourage les « consommateurs » à acheter des produits frais et de saison, à acheter au marché, aux agriculteurs ou paysans locaux, à choisir leurs propres aliments, en faisant valoir la qualité du produit frais, des produits locaux, dont le goût serait meilleur que les produits industriels. Il encourage ainsi la relocalisation de l’approvisionnement alimentaire qui permettrait l'obtention d’une nourriture plus saine et plus respectueuse de l’environnement par rapport au système alimentaire globalisé. Ce respect de l’environnement implique le maintien de la diversité des paysages, des écosystèmes en évitant les monocultures (en effet, il sera par exemple difficile de se fournir en viande, légumes et fruits au milieu de régions à monocultures céréalières). Également, l’expédition alimentaire sur de longues distances exige souvent plus d'énergie fossile sous forme de : produits phytosanitaires ou pesticides accompagnant les modes de culture conventionnelles employant des végétaux « modernes » ayant une fructification à « transportabilité » élevée (fermeté du fruit) ; carburant pour le transport ; plastiques et polystyrènes pour le suremballage ; industrie de production ferroviaire, navale, routière.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.