350.org est une organisation non gouvernementale environnementale internationale, fondée en 2007 aux États-Unis par le journaliste, auteur et militant écologiste Bill McKibben. Son action se concentre sur la lutte contre le réchauffement climatique ; elle est notamment connue pour s'opposer au projet d'oléoduc Keystone et pour promouvoir le désinvestissement des énergies fossiles.
Le nom de l'association provient du seuil de 350 parties par million (ppm) de dans l'atmosphère défini notamment par le climatologue américain James Hansen comme taux maximum à ne pas dépasser pour éviter un réchauffement climatique trop important, ce taux ayant dépassé les en 2014.
L'association 350.org a été fondée en 2007 aux États-Unis par un groupe d’étudiants américains avec l’appui du journaliste, auteur et militant écologiste Bill McKibben, auteur de l’un des premiers ouvrages sur le réchauffement climatique destiné au grand public, dans le but de créer un mouvement d’action mondiale pour le climat.
350.org a commencé par organiser des journées d’action mondiales réunissant des militants et des organisations partout dans le monde, comme la Journée internationale d’action climatique (2009), la Fête internationale du travail (2010) et La Planète bouge (2011). 350 est rapidement devenue une coalition mondiale.
350.org s'est opposée au projet d'oléoduc Keystone. L'association a aussi milité contre le pipeline Dakota Access aux États-Unis, contre la fracturation hydraulique dans des centaines de villes américaines et au Brésil ; elle a participé à des mobilisations populaires avant et après la signature de l’accord climatique de Paris et incité des centaines d’universités, de fondations, de villes et de congrégations religieuses à désinvestir des combustibles fossiles.
Près d'un millier d'événements ont été organisés le samedi dans une centaine de pays, dans le cadre de l'appel baptisé « Rise for climate » (« Debout pour le climat ») lancé par 350.org. En France, cet appel, relayé par l'initiative individuelle du journaliste lyonnais Maxime Lelong sur Facebook, a suscité de nombreuses manifestations.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
L’oléoduc Keystone, en anglais Keystone Pipeline, exploité par l'entreprise TC Énergie (anciennement TransCanada), est long de et transporte essentiellement des hydrocarbures synthétiques et du bitume dilué issus de sables bitumineux. En projet depuis 2005, les deux tronçons de l'oléoduc (en marron et orange sur la carte ci-contre) sont opérationnels depuis 2011.
vignette|Début 2021, institutions ont désinvesti milliards de dollars de l'industrie des énergies fossiles. vignette|Manifestation pour le climat et le désinvestissement des énergies fossiles (Berlin, 2015). vignette|Étudiants réclamant que leur université désinvestisse des énergies fossiles (États-Unis, 2013). Le désinvestissement des énergies fossiles est l'élimination des placements (actions, obligations et fonds d'investissement) des entreprises impliquées dans l'extraction de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz), dans le but de réduire le réchauffement climatique en s'attaquant à ses causes.
La grève étudiante pour le climat ou grève scolaire pour le climat est un mouvement international de jeunes quittant leur établissement scolaire, généralement le vendredi ou parfois le jeudi, pour participer à des manifestations en faveur de l’action contre le réchauffement climatique. La première grève scolaire pour le climat a été lancée par Greta Thunberg, le devant le Riksdag (Parlement suédois). L'adolescente suédoise explique aux journalistes conviés qu'elle n'ira pas à l'école jusqu'aux élections générales du .