vignette|redresse=0.8|Le Triomphe de la foi catholique sur l'hérésie protestante par Johann Michael Rottmayr (1729), fresque de l'église Saint-Charles-Borromée de Vienne.
La Contre-Réforme (ou, plus rarement, Réforme catholique) est le mouvement par lequel l'Église catholique réagit, dans le courant du , face à la Réforme protestante. L'expression « Contre-Réforme » provient de l'historiographie allemande du , dans un esprit initialement polémique. Une partie de l'historiographie actuelle ne l'emploie plus, afin de ne pas limiter la Réforme catholique à un simple processus de réaction.
La Contre-Réforme s'exerce dans le domaine de la théologie et de l'ecclésiologie. En ce sens, elle correspond à une aspiration au renouveau qui traverse l'Occident chrétien depuis le . Elle répond en partie au dessein de faire reculer et disparaître le protestantisme. Elle s'efforce, de manière offensive ou répressive, de « recatholiciser » les régions acquises à la Réforme protestante et se dote des outils administratifs et matériels pour amorcer cette reconquête spirituelle.
Les oppositions au protestantisme, ultérieurement, se définissent dans le cadre de l'antiprotestantisme.
Le et les siècles suivants voient un regain spirituel en Europe, où la question du salut devient centrale. De nombreux théologiens reviennent sur les fondements du christianisme et questionnent leur spiritualité. Leurs travaux se répandent, des colloques se tiennent dans toute l'Europe aux . Parallèlement à ces travaux théologiques, des critiques s'élèvent contre la pratique religieuse, les comportements du clergé et les positions de l'Église. Les conciles généraux de Constance (1414-1418) et de Bâle (1431-1441) tiennent un rôle important dans le lancement de ce mouvement de réforme intérieure.
Les courants de pensée sont nombreux et divergents, mais une volonté de rénovation se répand au sein du clergé. Certains s'éloignent de plus en plus de l'Église, ce qui amène à une rupture et à la création des Églises protestantes.
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Le protestantisme est l'une des principales branches du christianisme, avec le catholicisme et l'orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des Églises issues de la Réforme. L'ensemble de ces Églises englobe des mouvements variés, tels les luthériens, presbytériens, réformés, anglicans, méthodistes... Il regroupe plus d'un tiers des chrétiens dans le monde, soit 900 millions de protestants, dont 300 millions dans les Églises directement influencées par la Réforme et 600 millions dans les nouvelles Églises protestantes, principalement évangéliques (dont l’anabaptisme, le baptisme et le pentecôtisme).
Jérôme Savonarole, en italien Girolamo Savonarola, en latin Hieronymus Savonarola, né le 21 septembre 1452 à Ferrare et mort exécuté le à Florence, est un frère dominicain, prédicateur et réformateur italien, qui, de 1494 à 1498, a dirigé un régime théocratique dans la république de Florence. Prêchant de façon véhémente contre la corruption morale du clergé catholique, sans pour autant remettre en cause le dogme, il est particulièrement connu pour son « bûcher des vanités » (7 février 1497) dans lequel ont disparu de nombreux livres et œuvres d’art.
L'Église catholique, ou Église catholique romaine, est l'institution rassemblant l'ensemble des catholiques, c'est-à-dire tous les chrétiens en communion avec le pape et les évêques. Elle est aussi une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique. Il s'agit de la plus grande Église chrétienne, avec plus d'un milliard de baptisés. Elle est aussi l'une des plus anciennes institutions religieuses au monde. Elle a joué un rôle fondamental à travers l'histoire, en particulier dans le monde occidental.
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