Concept

Frederick Koolhoven

Résumé
vignette|F. Koolhoven devant un moyen-courrier FK 26. Sytse Frederic Willem Koolhoven, dit Frits, né le à Bloemendaal et mort le à Haarlem, est un pionnier et constructeur aéronautique néerlandais. Il passe son brevet de pilote en dans l'école père et fils Marcel et René Hanriot. Il retourne ensuite aux Pays-Bas et commence à construire une réplique du biplan de Henri Farman modifiée pour accueillir une nacelle pour passager et qu'il appelle Heidevogel (oiseau de bruyère). En 1911, il devint collaborateur de Louis Béchereau chez SPAD puis fut nommé plus tard directeur de British Deperdussin Company Ltd. en Angleterre. Après la faillite de Deperdussin, Koolhoven devint directeur d'une usine de Armstrong-Whitworth. C'est là que des avions portèrent pour la première fois ses initiales « F.K ». Le Armstrong Whitworth F.K.8 a été son premier grand succès. Un total de appareils de ce type ont été mis en œuvre sur le front européen, en Asie Mineure et en Extrême-Orient. En 1917, Koolhoven devint chef du bureau d'études chez British Aerial Transport Co. Ltd. (BAT). Ses premiers projets furent des avions de reconnaissance et des chasseurs mais ils arrivèrent trop tard pour prendre une part active au conflit. Le lendemain de l'armistice, le 11 novembre 1918, Koolhoven commença les plans du B.A.T. F.K.26 Commercial, un avion destiné dès le départ au transport commercial, qui fit son premier vol en , deux mois avant le Junkers F 13. Koolhoven était un vrai précurseur et développa un petit avion léger et bon marché, le BAT F.K.28 Crow de 1919 qui fut peut-être le premier ULM. L'entreprise ne connut cependant pas le succès, toute l'industrie britannique souffrait de la dépression à laquelle la BAT ne survécut pas. En , Koolhoven revint en Hollande. Alors que son compatriote Anthony Fokker revenait enrichi de son aventure allemande et pouvait continuer sur sa lancée, Frederick Koolhoven dut repartir de zéro. Bien que Fokker fut le seul constructeur aéronautique en Hollande, Koolhoven ne rejoignit pas cette société mais préféra retourner dans l'industrie automobile et intégra la société Spijker considérée comme « le Rolls Royce du continent ».
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