thumb|250px|L'Europe.
Une plaque d'immatriculation, aussi couramment appelée plaque minéralogique en France, est une plaque portant une combinaison unique de chiffres ou de lettres (pour une zone géographique donnée), destinée à identifier facilement un véhicule terrestre (automobile, motocyclette, camion, véhicule agricole). Dans le cas des véhicules circulant sur le réseau routier, objet de cet article, ceci permet de retrouver les auteurs d'infractions au code de la route et les véhicules déclarés volés.
Plaque d'immatriculation belge
La Belgique a connu, comme de nombreux pays, un système de numérotation évolutif. Mais sa particularité a été sans doute la multitude de plaques différentes, liée également à son statut de pays hôte d'instances internationales comme l'Union européenne, l'OTAN et le SHAPE, Eurocontrol... et la présence de nombreux fonctionnaires ou diplomates de ces institutions.
Les premières plaques belges sont apparues en 1899 et comportaient des caractères noirs sur un fond blanc. Dès 1911, les couleurs ont été inversées pour voir en 1919 le noir être remplacé par le bleu. En 1925, les plaques à fond rouge apparaissent et trois ans plus tard, les caractères rouges sur fond blanc avec liseré rouge sont utilisées.
Les plaques belges sont liées à leur propriétaire et restent donc longtemps en circulation sauf si, en achetant un nouveau véhicule, le propriétaire demande un nouveau numéro.
Avant 1954 : numérotation à chiffres uniquement, par ordre croissant lors de l'immatriculation, sur des plaques en émail. La numérotation arrivant à 999.999, le système est changé en 1954. L'on passe à 5 caractères, un mélange de chiffres et de lettres, sur un support en fer (fini l'émail). De 1954 à 1961 : une lettre et quatre chiffres dans n'importe quel ordre, la lettre étant précédée et suivie par un point. De 1962 à 1971, le nombre de lettres passe à deux en conservant le nombre de caractères, les lettres restant groupées en paire, également séparées comme ci-dessus.