thumb|Un exemple rare de barde complète destinée à la monture d'un chevalier du .
La barde est l'ensemble des différentes pièces d'armure destinées à protéger un cheval sur un champ de bataille.
Ce type de protection fut surtout développé à la fin du Moyen Âge pour protéger la cavalerie lourde des tirs ennemis pendant ses charges. À cette époque, alors que l'armure des chevaliers était devenue très efficace, leurs montures constituaient leur point faible et devinrent les cibles des attaques ennemies. Cette tactique fut utilisée par les archers anglais pendant la guerre de Cent Ans. La barde constitue une réponse à cette tactique.
Les exemples de bardes médiévales exposées de manière complète à notre époque sont rares, mais on peut en trouver au musée de l'armée à Paris, dans la Wallace Collection de Londres, dans la Royal Armories de Leeds ou dans l'Armurerie royale de Madrid.
180px|vignette|Détail d'un chanfrein, avec cette fameuse décoration formée d'une rondelle et d'une petite pointe.
Le chanfrein est conçu pour protéger les parties fragiles de la tête du cheval, notamment ses yeux et, comme le nom l'indique, son chanfrein. Parfois, le chanfrein métallique inclut des charnières entre les plaques. Une décoration commune à de nombreux chanfreins est une rondelle ornée d'une petite pointe évoquant une corne de licorne.
Le chanfrein trouve son origine dans l'ancienne Grèce mais il disparut de l'usage militaire jusqu'au , lorsque les plaques de métal remplacèrent le cuir bouilli pour la protection des chevaux de guerre. La conception de base du chanfrein est restée stable jusqu'à ce que l'artillerie du rende la barde complètement obsolète, bien que des exemples plus tardifs de chanfreins gravés de décorations soient remarquables. Le chanfrein couvrait la tête du cheval de l'oreille à ses naseaux. Un grillage couvrait souvent les yeux de l'animal mais certains chanfreins ne les protégeaient pas entièrement. Des extensions métalliques pouvaient aussi recouvrir les joues du cheval, elles étaient couramment utilisés lors des tournois de joutes équestres.
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vignette|Duel à l’épée et au bocle (petit bouclier rond), (enluminure du Codex Manesse, 1320). vignette|Amour courtois. Codex Manesse, , Cod. Pal. germe.848, fol. 32v, (Gottfried von Neifen, ménestrel germanophone né près d' Bad Urach). Le tournoi regroupe un ensemble d'épreuves équestres ou pédestres au Moyen Âge. Il est pratiqué en Occident entre les . L’apogée des tournois se situe dans les années 1125-1225.
Le terme de cavalerie lourde, dite aussi grosse cavalerie ou cavalerie pesante, désigne l'ensemble des unités de cavalerie lourdement armées et équipées par opposition à celui de cavalerie légère. Cette subdivision de la cavalerie est la lointaine héritière des cataphractaires antiques et de la chevalerie en Europe. Les Saces ou Scythes d'Asie, peuple de cavaliers pasteurs, ont probablement inventé la cavalerie lourde de lanciers cuirassés dès les -s av. J.-C.
vignette|upright=1.2|Le de hussards à la bataille de Friedland, par Édouard Detaille. La première utilisation du cheval dans la guerre remonte à plus de cinq mille ans, les plus anciennes preuves d'utilisation guerrière de chevaux en Eurasie datant d'entre 4000 et Une illustration sumérienne d'une scène de guerre datée de représente des équidés tirant des chariots. Vers , de nouveaux harnais et de nouveaux chars rendent leur utilisation guerrière plus fréquente à travers le Proche-Orient ancien.