Concept

Francis Marrache

Résumé
Francis ben Fathallah ben Nasrallah Marrache (en فرنسيس بن فتح الله بن نصر الله مرّاش), né en 1835 ou 1836 ou 1837Note|group=alpha|Sharon Halevi et Fruma Zachs se référèrent à une notice biographique parue en 1897 dans un numéro d. à Alep, où il mourut en 1873 ou 1874, fut un écrivain et poète syrien du , du mouvement Nahda (la renaissance arabe), et un médecin. Il avait voyagé à travers le Moyen-Orient et visité la France dans sa jeunesse, et à la suite d'une formation médicale et d'une année de pratique à Alep, il partit étudier la médecine à Paris ; mais sa santé fragile et une cécité grandissante l'obligèrent à rentrer dans son pays natal, où il publia encore quelques œuvres avant sa mort précoce. Néanmoins, il a pu être considéré comme le premier intellectuel arabe véritablement cosmopolite des temps modernes. En effet, Marrache défendit les principes de la Révolution française dans son œuvre, critiquant implicitement le gouvernement ottoman. Il fut aussi un acteur majeur de la familiarisation du Moyen-Orient au romantisme littéraire français, notamment par sa prose poétique et ses poèmes en prose, qui furent les premiers de ces genres dans la littérature arabe moderne, d'après Salma Khadra Jayyusi et Shmuel Moreh. Les sciences, l'histoire et la religion, traités sous une lumière épistémologique, sont des thèmes récurrents dans son œuvre. Son mode de réflexion et ses moyens innovants de l'exprimer eurent une influence considérable sur la pensée arabe contemporaine et sur les poètes du Mahjar. Francis Marrache naît à Alep, en Syrie ottomane, dans une ancienne famille de marchands melchites connus pour leurs intérêts littéraires. Parvenue à une certaine aisance matérielle au , sa famille traverse depuis néanmoins des troubles : un membre de sa famille, Botros Marrache, est martyrisé par des fondamentalistes orthodoxes en . D'autres melchites sont exilés d'Alep durant les persécutions, dont le prêtre Jibraïl Marrache. Le père de Francis, Fathallah Marrache, essaie de désamorcer le conflit sectaire en écrivant un traité en 1849, dans lequel il rejette le Filioque.
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