Le Samvara est une méthode préventive du jaïnisme pour ne pas accumuler du karma, cause d'attachement terrestre et de non-libération spirituelle. Il y a une quarantaine de moyens connus pour ne pas subir la loi du karma et lutter pour la pureté de son âme, le jiva.
Certains historiens ont écrit simplement qu'il faut suivre avec sérieux un chemin spirituel.
Les gupti sont au nombre de trois, ce sont des gardes comme la non-violence envers toutes formes de vie.
Les samiti sont cinq; ce sont des précautions comme la parole juste pour ne pas heurter son prochain.
Les dharma sont dix, ce sont des vertus comme la vérité, l'humilité.
Les anupreksa sont au nombre de douze. Ce sont des réflexions appelées aussi contemplations; comme l'acception du samsara, ou des causes de nos actions: le karma proprement dit. Il faut noter le terme samvara est également utilisé dans les anupreksha pour définir l'arrêt du karma par l'observation des dix vertus.
Les Parisaha jaya: au nombre de vingt-deux: ils sont les victoires du croyant face à l'affliction comme le froid, le chaud.
Les charitra ou les bonnes règles de conduite. Cinq sont répertoriées comme la pratique d'austérités, ou le contrôle des passions. Le nirjara qui est aussi un des Tattva, tout comme le samsvara c'est-à-dire une des Vérités du monde spirituel, fait partie des charitra et des anupreka en tant que méthode curative pour dissoudre le karma: il s'agit d'austérités comme les prières, le jeûne. Toute cette théorie est donnée par le Livre sacré dénommé Tattvartha Sutra.
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L'Asrava est un concept issu du jaïnisme. Ce terme décrit l'influence du karma sur l'âme, le jiva, karma issu du corps et de l'esprit. Pour cette religion l'asvara est une des Vérités : un Tattva. Il s'agit de ce qui est vraiment. Le karma peut varier et être classé comme bon ou mauvais, tout en sachant qu'à la base il est classé comme mauvais car créant l'attachement : il doit être brûlé pour atteindre l'éveil, le moksha. Faire un acte charitable envers un moine-ascète ou se laisser aller à manger un gâteau : ces deux actes mettent en image respectivement le bon et mauvais karma engendré.
Umāsvāti appelé aussi Swami Uma est un penseur du jaïnisme, du ; certains le placent au ; il serait né pour certains en l'an 240. Umasvati est reconnu par les grandes branches du jaïnisme la communauté Digambara tout comme la communauté Shvetambara. Swami Uma serait issu d'une lignée de brâhmane et l'un de ses autres noms serait Griddhapiccha : « Celui qui écrivait avec une plume de vautour » Il a enrichi la bibliothèque jaïne en écrivant le premier grand texte sanskrit de cette religion : le Tattvartha Sutra appelé aussi Tattvarthadigama Sutra, qui peut se traduire par Manuel pour comprendre la réalité.
Le Nirjara est la perte du karma dans le jaïnisme, une phase primordiale puisqu'elle amène au but de la vie: la libération, le moksha. Il existe différents moyens pour se brûler son karma; le nirjara qui fait partie des tattva c'est-à-dire de la Vérité spirituelle en est un. Il se décompose en perte active par les austérités et les pénitences, ou, en perte passive par le non apport de pensées aux fruits empoisonnés du karma, c'est-à-dire aux pensées ou aux actes passés. Il s'agit alors d'un karma évaporé comme l'eau d'un étang.