Concept

Ronald Ross

Résumé
Ronald Ross ( à Almora, Inde - le à Londres) est un médecin bactériologiste et entomologiste britannique de l’Armée des Indes britanniques qui parvient à montrer, le , que la transmission du paludisme des oiseaux se fait par un moustique. En 1902, il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine pour ses travaux sur le paludisme. Ronald Ross fait ses études à Londres. Il entre dans les services médicaux militaires anglo-indiens en 1881 et 11 ans plus tard commence ses recherches sur la transmission du paludisme et la lutte contre cette maladie. Il travaille longtemps en Inde avec un médecin écossais spécialiste de la filariose, Patrick Manson (1844-1922), père de la médecine tropicale, et applique à la malaria la théorie de Manson sur la filariose : la maladie est due à la transmission d'un parasite - dans ce cas, la filaire - par un moustique. En 1889, lors d'une expédition en Afrique de l'Ouest, il identifie la présence de moustiques vecteurs du paludisme, en observant un moustique qui vient de piquer un patient, et organise leur extermination à grande échelle. En 1894, Patrick Manson lui montre les parasites sur lesquels il travaille et, en novembre de la même année, se promenant à Londres avec Ronald Ross, il lui dit : Étudiant d'autres moustiques, Ross découvre alors, dans leur tube digestif, des Plasmodium falciparum à différents stades de leur développement, apportant ainsi la preuve que ce sont les moustiques femelles (les mâles ne piquent pas) qui transmettent la malaria. À partir de 1895, il entreprend une série d'expériences scientifiques qui prouvent que le paludisme est transmis par les moustiques. Il détermine également le cycle biologique du parasite paludéen chez le moustique anopheles. Le , le British Medical Journal signale que Ross a découvert des kystes paludéens dans les parois de l'estomac d'anophèles ayant piqué un malade atteint de paludisme. Continuant à disséquer des centaines d'anopheles, il en apporte la preuve en . Le parasite qu'il a découvert est l'un des 24 qui affectent les oiseaux.
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Proximité ontologique
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Concepts associés (9)
Plasmodium falciparum
Plasmodium falciparum est une des espèces de Plasmodium, des parasites qui causent le paludisme chez l'être humain. Il est transmis par la piqûre d'anophèle femelle (un moustique). P. falciparum est le plus dangereux de ces parasites causant le paludisme car il entraîne le taux de mortalité le plus élevé. En outre, il représente 80 % de toutes les infections malariques humaines et 90 % des décès. Il est plus répandu en Afrique subdésertique que dans d'autres régions du monde.
Plasmodium vivax
Plasmodium vivax est la cause la plus fréquente de la fièvre tierce bénigne, l'une des formes du paludisme encore appelé malaria. Cette maladie est moins virulente que le P. falciparum, et souvent considérée comme bénigne. Elle est néanmoins débilitante et parfois mortelle, et économiquement coûteuse (coût estimé entre 1,4 et 4 milliards de dollars américains par an) dans de nombreux pays tropicaux et tempérés hors d'Afrique.
Santé publique
right|thumb|From FLIES and FILTHto FOOD and FEVER En français : Des MOUCHES et de la SALETÉà la NOURRITURE et à la FIÈVRE Affiche publiée par le State Board of Health (Commission d'État sur la Santé) de la Floride en 1916. La santé publique peut être définie comme , ou encore comme des . Cette définition s'entend sur la population humaine. Une nouvelle conception "one health", "une seule santé", qui s'applique à l'ensemble des populations animales, végétales et leurs interconnexions complexes avec l'environnement, émerge depuis les années 2000 et permet une approche plus globale de la santé notamment publique.
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