Dans la biogéochimie des océans, la pompe biologique, qui relève du cycle du carbone océanique, est une série de processus biologiques conduisant à transporter le carbone de la zone photique vers les fonds marins. C'est un élément majeur du cycle du carbone.
Grâce à cette pompe, l'océan a ainsi depuis le début de l'ère industrielle pu absorber 41 % du carbone anthropique émis par la consommation des énergies fossiles et la fabrication du ciment.
L'ampleur et la distribution à grande échelle du puits de carbone océanique commencent à être mieux quantifiées et géolocalisées (au moins pour la fin du et début du ). Mais en raison de rétroactions écologiques hautement complexes, les changements temporels historiques et futurs dans l'intensité et la géographie du phénomène de pompage océanique du carbone restent respectivement mal compris et difficilement prédictibles. En particulier, jusqu'à il y a peu, il était très difficile de distinguer les effets des changements de flux de carbone, azote, soufre, etc. à l'interface air–mer, qui sont modulés par le changement climatique anthropique mais aussi par le changement naturellement lié à la variabilité interne du climat.
Des travaux de (2016) commencent à différencier et séparer les effets anthrophiques et naturels du changement global. Il devient alors plus facile de modéliser les changements locaux et temporels du puits de carbone océanique pour les décennies à venir et dans différentes régions océaniques.
Les premiers travaux de modélisation effectués sur cette base (2016) suggèrent qu'en raison de la grande variabilité interne du climat, il est peu probable que des changements de taux d'absorption du carbone pouvant être attribués de manière certaine à une cause anthropique puissent déjà être directement observées dans les régions les plus océaniques, mais que cela pourrait devenir possible entre 2020 et 2050 dans certaines régions.
Le carbone organique est au cœur de la pompe biologique. Il est notamment transporté par des particules de matière qui coulent vers les fonds marins.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|La neige marine est une douche de matière organique tombant des eaux supérieures à l'océan profond. La neige marine est une pluie ininterrompue de détritus marins, principalement du phytodétritus, tombant des couches supérieures d’eau vers les fonds de l’océan. Issue de l’activité de la très productive zone photique, elle est constituée de particules abiotiques, vivantes ou issues de la nécromasse (boues calcaires et siliceuses issues de l’activité biologique de la surface, essentiellement du plancton).
Les Coccosphaerales ou Coccolithophorales (du grec κοκκος «pépin», λίθος «pierre», φορος «porter» ) sont un ordre d'algues unicellulaires microscopiques appartenant à la classe des Prymnesiophyceae au sein du groupe des Haptophytes. L'accumulation de leur squelette fossilisé est le composant majoritaire de la craie. Elles font partie des Coccolithophoridés. Ce sont des organismes exclusivement marins, que l'on rencontre en milieu pélagique. Ces algues protègent leur unique cellule sous une couche de plaques de calcite généralement discoïdes appelées coccolithes.
Marine microorganisms are defined by their habitat as microorganisms living in a marine environment, that is, in the saltwater of a sea or ocean or the brackish water of a coastal estuary. A microorganism (or microbe) is any microscopic living organism or virus, that is too small to see with the unaided human eye without magnification. Microorganisms are very diverse. They can be single-celled or multicellular and include bacteria, archaea, viruses and most protozoa, as well as some fungi, algae, and animals, such as rotifers and copepods.
This course will provide an introduction to fundamental concepts in microbiology. Special emphasis will be given to the surprising and often counter-intuitive physical world inhabited by microorganism
Focus is on lakes, rivers and reservoirs as aquatic systems. Specific is the quantitative analyse (incl. exercises) of physical, biogeochemical and sedimentological processes / interactions. The goal
Examine la législation environnementale, la contamination des sols et les stratégies d'assainissement, en soulignant l'importance de protéger la fertilité des sols et la santé publique.
Discute des constituants minéraux du sol, de la quantification des carbonates, de la séparation des éléments et des caractéristiques du squelette du sol.
Learn about how the quality of water is a direct result of complex bio-geo-chemical interactions, and about how to use these processes to mitigate water quality issues.
Cholera, caused by the bacterium Vibrio cholerae, has affected humanity throughout history and still impacts millions of people every year. Apart from being a human pathogen, V. cholerae is a common member of the aquatic environment. Due to this natural re ...
Climate change induced shifts in treeline position, both towards higher altitudes and latitudes induce changes in soil organic matter. Eventually, soil organic matter is transported to alpine and subarctic lakes with yet unknown consequences for dissolved ...
Nature Portfolio2024
,
Colloidal nuclear magnetic resonance (cNMR) spectroscopy on inorganic cesium lead halide nanocrystals (CsPbX3 NCs) is found to serve for noninvasive characterization and quantification of disorder within these structurally soft and labile particles. In par ...